Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts - Service de l'Instruction publique - Bureau des Longitudes - Séance du 31 janvier 1900

Titre Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts - Service de l'Instruction publique - Bureau des Longitudes - Séance du 31 janvier 1900
Créateur Lippmann, Gabriel (1845-1921)
Contexte Volume 1900-1902
Date 1900-01-31
Contributeur Lippmann, Gabriel (1845-1921); Faye, Hervé (1814-1902);
Identifiant O1900_1902_008
Relation O1900_1902_009
Format 20 x 31 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Séance du 31 Janvier 1900.

Présidence de M. Faye

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés au registre de la correspondance.

M. le Gl Bassot présente au Bureau les cahiers du Service géographique de l'armée, ainsi que des cartes construites par nos officiers, en Algérie et Tunisie. Ces cartes portent l'indication des affleurements des couches [dures ?], et constituent ainsi des documents géologiques très précieux.

M. le Gl Bassot fait également connaître au Bureau qu'un astronome français pourra être envoyé à Quito, comme le demandait le gouvernement de l'Equateur. Grâce à l'intervention de deux généreux donateurs <auxquels M. le Gl Bassot a exposé la situation>, les difficultés financières sont levées, et l'astronomie française [barré : pou] sera dignement représentée à Quito pendant cinq ans. La mission [barré : franç] du mètre trouvera du même coup [à] Quito <même la> [barré : une] coopération <qui lui est> nécessaire.

M. le Président félicite le Gl Bassot du [mot barré] résultat [barré : qu'il a obtenu] qu'il a obtenu, et qui est des plus heureux.

M. Lippmann [barré : présente une note relative à une] <signale une> cause d'erreur qui peut se présenter dans l'inscription ou l'observation du temps [renvoi en marge : voir note ci-jointe]. Le commencement de la seconde est marqué par le balancier de l'horloge au moment où ce balancier a une élongation α constante, déterminée par la construction de l'appareil. La phase est à ce moment fonction du rapport α/A, A étant l'amplitude. Or l'amplitude varie <un peu et irrégulièrement> [barré : quelquefois]. Il s'ensuit une variation de la phase, et par suite une avance ou un retard fortuit pour le moment où le signal se produit. La conclusion c'est qu'il [barré : faut] est prudent d'éviter que le signal soit donné à l'extrémité de la course du balancier, comme cela a lieu pour l'horloge Fénon. Il vaut mieux que ce signal coïncide, ou à peu près, avec le passage par la verticale.

M. Cornu dit que <l'existence de> la cause d'erreur signalée par M. Lippmann n'est pas douteuse, et que lui-même s'en étant préoccupé depuis longtemps. Le pendule de Nice est muni d'un contact électrique à ressorts qui permet de produire le signal peu de temps après le passage par la verticale. Le retard en question [barré : est] peut ainsi être réduit à 1 ou 2 centièmes de seconde.

M. le Gl Bassot dit que [barré : dans] <pour> les pendules de son service le signal ne se produit pas en fin de course ; en tournant les vis de réglage on le rapproche <à volonté> du passage par la verticale.

M. Poincaré demande entre quelles limites varie l'amplitude du balancier.

M. Cornu répond que pour une bonne horloge la variation d'amplitude ne doit pas dépasser 1mm ou 1mm½ sur 40. Il ajoute qu'il a eu soin de faire relever les amplitudes du pendule de Nice. De plus quand l'inscription du temps se fait par un chronographe électrique, la lecture du tracé permet de constater et de corriger l'erreur due à la variation d'amplitude. La longueur de l'[amorti ?] varie <en effet> avec l'amplitude ; en prenant la moyenne des lectures faites aux extrémités de l'encoche, on élimine l'influence des variations de l'amplitude.

M. le Gl Bassot dit qu'on ne peut pas se fier à ce contrôle graphique, attendu que le chronographe introduit des retards qui lui sont propres, et qui peuvent être eux-mêmes variables.

La séance est levée à 5h

Le secrétaire

G. Lippmann

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Faye, Hervé (1814-1902)
Collection Volume 1900-1902
Citer ce document “Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts - Service de l'Instruction publique - Bureau des Longitudes - Séance du 31 janvier 1900”, 1900-01-31, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 28 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/5428

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