Note sur un appareil zénithonadiral par M. G. Lippmann

5 Décembre 1900

Note sur un appareil zénithonadiral

par M. G. Lippmann.

L'appareil se compose 1° d'une lunette <horizontale> à réticule mobile 2° d'un bain de mercure ; 3° d'un miroir plan-parallèle à argenture [mot illisible]

[schéma] On observe dans la lunette l'image d'une étoile [barré : nadi] zénithale, image obtenue par réflexion successive sur le mercure et sur l'argent. D'autre part on amène par autocollimation le réticule à coïncider avec son image. Le déplacement qu'il faut donner ensuite au réticule pour coïncider ensuite avec l'étoile mesure la distance zénithale de celle-ci.

Ce dispositif présente l'avantage de faire fonctionner tant l'objectif que le miroir à plusieurs ouvertures pour l'une et l'autre image, et de faire servir les mêmes surfaces optiques à la production des deux images.

Par contre il a l'inconvénient d'affecter l'intensité de l'image de l'étoile : <avec> une argenture qui réfléchit 50% de la lum l'intensité finale est réduite au ¼. Cette intensité est donc la moitié de celle que l'on obtiendrait avec l'appareil de M. Cornu.

Il conviendrait d'employer un fil éclairé sur fond noir, pour diminuer la lumière diffuse.

Quant à la [prismatisation ?] du [barré : la] miroir on peut l'éliminer 1° par une correction ou 2° en orientant le miroir de manière à ce que la déviation prismatique ait lieu en ascension droite.