Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts - Service de l'Instruction publique - Bureau des Longitudes - Séance du 12 juin 1901

Séance du 12 Juin 1901.

Présidence de M. le G^l Bassot

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés au registre de la correspondance.

Une lettre ministérielle informe le Bureau que conformément aux règlements, le projet de traité avec MM. Gauthier Villars sera soumis au comité consultatif de l'Instruction Publique.

Par une autre lettre, M. le Ministre demande qu'on lui communique dès que faire se pourra l'itinéraire exact de la mission Foureau-Lamy. Renvoyé à M. le C^t Guyou.

M. Loewy présente au Bureau le [barré : dernier] plus récent fascicule de l'Atlas photographique de la Lune. L'étude de photographies prises à des intervalles de temps convenables montre des variations d'aspects de certaines taches. Ces variations paraissent dues à des déplacements de cendres volcaniques. On en peut conclure à l'existence d'une atmosphère lunaire très rare à la vérité.

M. Loewy rend compte au Bureau des résultats de ses conférences avec le Directeur de l'Observatoire de Greenwich, relativement à la détermination de la différence de longitude Paris-Greenwich.

L'astronome anglais a accepté <dans ses grandes lignes> le plan de travail [barré : proposé] <élaboré> par M. Loewy et [barré : approuvé] <adopté> par le Bureau des Longitudes. Les mesures seront faites en mars et septembre 1902, c’est-à-dire à des saisons favorables aux observations.

Le plan des opérations a été fixé par une note écrite, portant la signature de M. Christie, et annexée au présent Procès-verbal.

M. Faye dit qu'il faut féliciter M. Loewy des résultats qu'il vient d'indiquer, et de la collaboration qu'il a su obtenir des astronomes anglais à la méthode adoptée par le Bureau des Longitudes.

M. le Général Bassot demande à quelle époque on pourra essayer à Paris les instruments qui doivent servir aux déterminations.

M. [barré : Faye] Loewy répond que ces essais commenceront après l'installation des deux cabanes qui recevront les instruments.

M. Gauthier indique la méthode qu'il emploie pour vérifier la cylindricité du tourillon d'une lunette. Il [barré : emploie] <fait usage> [d'] un comparateur à levier très sensible qui décèlerait avec la même précision que l'appareil à interférence de M. Hamy, tout défaut de cylindricité.

La séance est levée à 5^h

Le Secrétaire

G. Lippmann