Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 17 avril 1907

Procès-verbal de la Séance du 17 Avril 1907.

Présidence de M. l'amiral Fournier

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

Le Président se fait [barré : l'organe] <l'interprète>de tous les membres du Bureau pour remercier M. Loewy de l'accueil qu'il <nous> a fait et qui nous a permis de voir [barré : de magnifiques] <une partie des> appareils de l'Observatoire.

M. Darboux, ajoute que, étant donné le nombre des appareils examinés, on n'a pas toujours pu <en> faire un examen détaillé et il espère que cette visite [barré : pour se renouveler] très intéressante pourra se renouveler.

M. Poincaré pense qu'il serait [barré : bien] intéressant de voir le soir le fonctionnement du micromètre à fil entraîné.

M. Loewy sera heureux de se prêter à l'examen plus approfondi que [barré : peuvent désirer] les membres du Bureau peuvent désirer faire des [barré : appareils] <instruments> de l'Observatoire ; il aura d'ailleurs à montrer d'autres appareils intéressants et que le défaut de temps n'a pas permis de mettre <mercredi dernier> sous les yeux du Bureau.

Le Secrétaire met sous les yeux du Bureau le sismogramme sur lequel s'est enregistré le tremblement de terre survenu au Mexique il y a deux jours et à cette occasion il s'engage, [barré : une longue] sur les divers appareils sismologiques, une longue discussion à laquelle prennent successivement part presque tous les membres du Bureau. [mots barrés]

M. Lallemand signale que la longitude de l'île de Fer n'est pas donnée par l'Annuaire du Bureau des Longitudes : comme certaines cartes sont encore rapportées à ce méridien il serait utile de la donner. La question est renvoyée à la Commission de l'Annuaire.

M. de la Baume-Pluvinel signale de son côté, que la Connaissance des temps donne des coordonnées erronées pour Kiel : M. Bouquet de la Grye examinera quel genre d'erreur s'est glissé dans les données.

M. Hanusse a été saisi d'une lettre de la Préfecture de la Seine à MM. le Ministre de la Marine, demandant s'il ne serait pas possible de transférer dans un autre terrain les observatoires qui sont actuellement dans le parc de Montsouris. Il a dû se borner à répondre que la Marine n'a plus rien [barré : qui dépende] à voir avec l'Observatoire de Montsouris.

M. le C^t Bourgeois pense que cette proposition a pu [barré : être] prendre naissance à la suite d'une demande faite par le Ministère de la [barré : Marine] <Guerre> pour autoriser l'élagage de certains arbres qui gênaient la rue dans l'observatoire du Dépôt de la Guerre.

M. le C^t Guyou dit qu'à l'origine l'état réel des choses était le suivant : une autorisation révocable [barré : était fait au B] a été [barré : faite] donnée au Bureau des Longitudes [barré : d'élever des] d'installer des instruments dans le parc Montsouris. Sur le terrain ainsi obtenu [barré : il a été installé trois séries d'instruments] le Bureau a autorisé la Marine et l'Armée à installer leurs instruments et s'est d'ailleurs réservé aussi d'en installer de son côté, de sorte qu'il y eu [mot illisible] 3 observatoires : celui du Bureau des Longitudes dirigé par Villarceau, celui de la Guerre dirigé par Perrier et celui de la Marine dirigé par Mouchez. Par suite c'est par l'intermédiaire du Ministère de l'Instruction publique que devait être faites les [barré : demandes d'élagage, [mots illisibles] autre] <communications administratives> se rapportant à l'Observatoire de Montsouris.

La séance est levée à 4^h½

Le Secrétaire

G. Bigourdan