[Note d'Anatole Bouquet de la Grye relative aux difficultés d'appliquer les décisions interministérielles]

[barré : Bureau des Longitudes séance du 3 mars 1909]

[au crayon de papier : 1^re annexe]

D'après le nouveau décret sur les travaux des calculateurs du Bureau des longitudes, ces calculateurs ne peuvent faire de travaux supplémentaires qu'après avoir fourni 2100 heures de travail effectif [au crayon de papier : c-à-d que ces travaux ne seront [payés qu'une fois 2100 heures de travail exécutées ?]]

Ce chiffre est fourni par 7 heures de travail pendant 300 jours ouvrables. D'un autre côté le ministère n'accepte comme travail supplémentaire que 5 heures par jour ou 125 heures par mois qui ajoutés aux 7 heures administratives font 12 heures par jour ou 300 heures par mois.

Il s'en suit qu'en travaillant dans la limite du maximum toléré ou admis par l'administration ce n'est qu'après 7 mois ou au 1^er [barré : septembre] <août> que les calculateurs pourront faire <[au crayon de papier : se faire payer]> des travaux supplémentaires.

A ce moment leur travail de 7 mois non payé sera de 875 heures et celui qu'ils doivent pour les 5 derniers mois administratifs [barré : n'est que de] est aussi de 875. Ils peuvent donc se reposer administrativement. Si ces [barré : qu] cinq derniers mois leur appartiennent pourquoi ne pas admettre qu'ils puissent dans les limites du Budget les consacrer à des travaux supplémentaires allant au besoin à 12 heures par jour. Ce chiffre du reste ne pourrait être atteint (1500 heures) car le Budget n'admet que 700 heures supplémentaires.

Si cette solution était admise, et je ne vois pas la possibilité d'en trouver une autre, le Budget serait réglé comme travaux supplémentaires ainsi qu'il suit :

A Bouquet de la Grye