Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 24 juillet 1912

Titre Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 24 juillet 1912
Créateur Jobin, Amédée (1861-1945)
Contexte Volume 1910-1913
Date 1912-07-24
Contributeur Jobin, Amédée (1861-1945); Baillaud, Benjamin (1848-1934);
Identifiant O1910_1913_145
Format 18,7 x 30,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes

Procès-verbal de la séance du 24 Juillet 1912.

Présidence de M. Baillaud Vce Président.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

Sur la proposition de M. le Général Bassot, le Bureau décide de faire imprimer dans le prochain Annuaire les discours prononcés par M. le Président et par M. Lippmann aux obsèques de M. Poincaré.

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Une discussion générale s’engage entre les membres présents sur la question du Congrès de l’Heure.

M. Baillaud signale qu’il a vu à Londres M. Davidson qui enverra tous les jours au Bureau la comparaison de nos signaux horaires avec l’heure de Greenwich.

Le Ct Ferrié a appris au Congrès de T.S.F. de Londres que les navires anglais et italiens, les navires russes de la Baltique, les troupes italiennes en Tripoli utilisent les signaux horaires de la Tour Eiffel.

M. le Ct Ferrié propose que, dès maintenant, il soit effectué quotidiennement à la Tour une série de signaux rythmés qui serviraient aux observatoires affiliés d’exercice et d’entraînement pendant le mois d’Août. À partir du 15 Septembre cette période de répétition et de travail à blanc se transformerait en service courant, fonctionnant en pleine marche, dans tout le cours du mois qui précèderait la réunion du Congrès.

Une discussion, à laquelle prennent part notamment M. Baillaud et M. le Ct Ferrié, s’engage sur le repérage des signaux à envoyer. On renonce à se repérer sur la Pendule de la Cave en raison du manque de netteté de ses contacts et l’on constate que ce défaut est actuellement encore commun à tous les instruments de ce type. On pense que le battement de la palette de l’Electrosynchronisateur de Gautier donnerait un bon repère en raison de ses tops secs et clairs. Il resterait à déterminer l’état du chronographe par rapport à la pendule ce qui serait facilité par l’enregistrement des battements du pendule sur le chronographe Gautier lui-même.

M. Baillaud fait remarquer que le battement du chronographe est le plus voisin de l’astronome qui détermine l’heure et il annonce que la question de l’enregistrement général est à l’étude à l’observatoire. Il signale également qu’en dehors de l’Observatoire divers expérimentateurs et notamment M. Abraham étudient cette question spéciale.

M. de la Baume-Pluvinel présente quelques observations au sujet de l’enregistrement des signaux horaires au moyen d’un cohéreur approprié.

M. le Général Bassot demande que le Bureau informe par lettre tous les observatoires intéressés que le travail de l’heure par T.S.F. commencera tel jour – par telle expérience – dans telles conditions.

Le Bureau en décide ainsi. La lettre d’avis préparée par le Ct Ferrié sera expédiée par M. le Président aux Observatoires français et de plus à Uccle et à Greenwich.

Pour ces essais le Bureau décide que l’on se servira de la Pendule du Bureau des Longitudes installée à la Tour Eiffel et fonctionnant avec une régularité suffisante depuis plus de quatre mois. En général, la mise en marche de ce travail sera faite avec le matériel existant, ce qui permettra d’assurer un service courant sensiblement avant la réunion du Congrès. Au fur et à mesure des perfectionnements à l’étude ce matériel sera remplacé ou complété.

Le Bureau examine ensuite la question de la date du Congrès et sur les observations de M. Baillaud décide d’en fixer la réunion vers le 25 Octobre.

M. Baillaud, sur la demande des membres présents, offre, pour la réunion du Congrès, la grande salle du 1° étage de l’Observatoire, avec les pièces annexes pour les Commissions s’il y a lieu, sous réserve de l’autorisation de M. le Ministre de l’Instruction Publique. Sous la même réserve, la grande salle du second étage, pourrait être affectée, sur la demande de quelques membres, à une exposition d’instruments et d’installations, à la condition que les objets exposés se rapportent directement aux travaux du Congrès et aient été soumis préalablement à l’examen d’une commission d’admission.

M. le Colonel Bourgeois demande qu’il puisse être installé dans le jardin de l’observatoire une station complète de campagne.

La question des exposants étrangers soulève une discussion à laquelle prennent part MM. Deslandres, Ferrié, le Général Bassot et Jobin.

Le Bureau décide d’envoyer M. Jobin au Ministère du Commerce, bureau des Expositions, pour demander :

1° si le Ministère fait quelque objection à l’Exposition projetée

2° quelles seraient ses vues au point de vue de la participation des constructeurs étrangers.

Pour le Secrétaire absent

le secrétaire provisoire :

A. Jobin

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Baillaud, Benjamin (1848-1934)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1910-1913
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 24 juillet 1912”, 1912-07-24, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 29 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/6168

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