Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 9 avril 1913

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 9 Avril 1913.

Présidence de M. Baillaud

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

A propos du procès verbal de la dernière séance M. Andoyer fait observer que la lettre du C^dt Guyou était adressée à M. Picard et non à lui. D’autre part le C^dt Guyou, qu’il a vu depuis cette époque, est entièrement partisan d’un méridien de Greenwich pour la C des T et la table des positions géographiques.

M. Renaud, de retour du Congrès de Rome, informe le Bureau que toutes les mesures sont prises au Service Hydrographique pour mettre la graduation des cartes marines d’accord avec le nouveau méridien. L’opération sera entreprise aussitôt que le vote du budget aura rendu disponibles les crédits prévus pour son exécution ; elle pourra être terminée au bout d’un an.

Le g^al Bassot demande si pareille mesure doit être prise pour les cartes de la Guerre.

Le Président communique au Bureau

1° une lettre du Ministère des Affaires Etrangères transmettant une dépêche du Foreign Office de Londres qui signale des positions géographiques intéressant les tables de la C. T. – Transmise à M. Hanusse.

2° Une circulaire du comité de souscription en faveur d’un monument à Schiaparelli.

3° Des remerciements de M. Boutquin inspecteur de direction à l’Administration des Postes et Télégraphes de Bruxelles, pour l’envoi de deux exemplaires des procès verbaux de la Conférence de l’Heure.

M. Baillaud est remplacé à la présidence par M. Deslandres vice président.

M. Renaud a reçu une lettre particulière de M. Driencourt par laquelle celui-ci l’informe qu’on perçoit à Arlington les signaux de la tour Eiffel, d’une manière très nette. Mais le temps devient orageux et les décharges électriques de l’atmosphère commencent à gêner les communications.

M. Claude a reçu de son côté des nouvelles de M. Driencourt arrêtées à la date du 30 Mars ; les soirées des 25, 29 et 30 ont fourni de bonne observations et les comparaisons quotidiennes avec les pendules de l’Observatoire assurent la détermination de la longitude. Depuis cette époque les soirées des 2 et 3 Avril ont donné de bons résultats. M. Claude évalue à 0^s.03 l’approximation des comparaisons par T.S.F.

A propos de la publication récente d’une table de réduction à l’équinoxe de 1925 M. Bigourdan insiste sur le besoin que l’on a d’une table de précession entre 1875 et 1900, établie sur le modèle de celles de M. Ristenpart. La carte du ciel est rapportée à la dernière date, on sera débordé si les calculs ne peuvent être achevés dans un court délai, les allemands employant déjà l’équinoxe de 1925.

M. Andoyer veut bien se charger de faire calculer la table demandée par M. Bigourdan, mais il fait observer qu’il faudrait que la table fut insérée dans la C. T. afin de justifier l’exécution de ce travail par le bureau des calculs.

La proposition de M. Andoyer est adoptée.

M. Lebeuf, directeur de l’Observatoire de Besançon, correspondant du Bureau, donne des détails intéressants sur les conditions de l’industrie horlogère bisontine.

10 Avril 1913

Le Sécrétaire

Ph Hatt