Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 17 septembre 1913

Titre Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 17 septembre 1913
Créateur Jobin, Amédée (1861-1945)
Contexte Volume 1910-1913
Date 1913-09-17
Contributeur Jobin, Amédée (1861-1945); Deslandres, Henri (1853-1948);
Identifiant O1910_1913_207
Format 18,8 x 30,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 17 Septembre 1913.

Présidence de M. Deslandres –

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

M. le Pt donne lecture d’une lettre de M. l’attaché naval Ct Hough en réponse à la lettre de M. le Pt du Bureau en date du 8 Ct.

M. Hough fera le nécessaire pour l’expédition de l’instrument de M. Prin et pour la franchise douanière demandée.

M. le Pt fait part au Bureau de la correspondance échangée entre M. Baillaud et M. le Gl Bassot au sujet de diverses questions relatives au prochain Congrès de l’Heure.

M. Bigourdan rend compte de sa démarche aux Affaires Etrangères : le dossier relatif au Congrès de l’Heure a été transmis en entier à l’Instruction Publique.

M. le Ct Ferrié fait connaître que les documents relatifs aux travaux du 1° Congrès ont été expédiés à tous les membres de ce congrès, ainsi qu’aux gouvernements représentés. Cette expédition a eu lieu dès Mars dernier. Vers la même époque les délégués nommés par le Congrès ont reçu communication des procès-verbaux des séances du Bureau provisoire de l’Heure. Le Ct Ferrié ajoute que les Affaires Etrangères, en transmettant ces divers documents, ont proposé une modification aux statuts élaborés par le Congrès. Il a demandé leur division en deux parties, l’une fondamentale et intangible, l’autre susceptible de modifications suivant les circonstances au bout de chaque période de trois années.

Après échange d’observations, le Bureau décide que le Président se rendra à l’Instruction Publique demander communication du dossier du Congrès et notamment des modifications proposées aux statuts avec les réponses des divers intéressés. Le Bureau provoquera les réponses non encore arrivées.

M. le Gl Bassot résume la situation de la Mission Paris-Washington à la suite de ses démarches à l’Instruction Publique et de l’envoi de sa lettre à M. le Pt du Conseil, ministre de l’Instruction Publique. Les termes de cette lettre ont été approuvés par M. le Pt du Conseil et les fonds nécessaires au départ du 1° groupe : Simonin-Carrier- seront fournis par les soins du 3° Bureau de l’Inst. Publique (Chapitre des Missions)

Sur la demande de M. le Gl Bassot, M. le Pt fera le nécessaire pour abréger les formalités de délivrance et de paiement des mandats. Il écrira à l’Instruction Publique pour l’établissement de la Lettre de Service de M. Simonin et de la réquisition de sa place à bord du paquebot du 27 Septembre. M. le Gl Bourgeois fera de même au Ministère de la Guerre pour ce qui concerne M. le Capitaine Carrier.

M. le Gl Bassot insiste à nouveau sur l’urgence de la convocation de la Commission de la Mission Paris-Washington pour y discuter le rapport de M. le Superintendant Jayne.

M. le Ct Ferrié rend compte à ce sujet que la Commission a présenté aux observateurs américains deux méthodes d’observation des battements et de leurs coïncidences :

en première ligne, l’observation des battements du chronographe et inscription de la coïncidence sur la bande du chronographe.

en deuxième ligne, l’observation des battements du chronomètre à ½ seconde.

C’est ce dernier procédé qui a les préférences des observateurs américains. C’est aussi celui-ci qui fut préconisé au sein de la Commission par M. Renaud et par le Ct Ferrié.

Il a été de plus employé par les membres de la 1° Mission et en particulier par M. Claude [barré : qui] après expérimentation à la Tour des deux procédés.

M. le Ct Ferrié et M. Claude expliquent que le nombre double de battements du chronomètre donnent deux fois plus de coïncidences, plus faciles à saisir, et par suite deux fois plus de chance de noter une bonne coïncidence dans une période de bonne condition des signaux. Au chronographe, on enregistre assurément la coïncidence, mis on ne la perçoit nettement que 2 ou 3 battements plus tard.

Sur une observation de M. le Gl Bassot demandant si l’on peut installer simultanément les deux procédés et passer facilement de l’un à l’autre, M. Claude rappelle que cette commutation était organisée à la Tour lors des opérations de la 1° Mission, qu’elle n’était pas commode car pas suffisamment rapide en pratique.

M. le Ct Ferrié ajoute qu’il faut s’attendre, en raison de l’audition précaire des signaux, à ne pas pouvoir les utiliser deux fois, par deux procédés différents, au cours de la même opération.

Divers membres pensent qu’il serait désirable que les opérateurs français et américains emploient le même procédé d’observation et le Bureau décide de réunir la Commission de la Mission pour discuter le rapport Jayne et adopter définitivement, le procédé d’observation à employer.

La Commission se réunira à l’Observatoire Samedi 24 Ct, à 9 heures du matin, sous la présidence de M. Bigourdan Directeur p.i. de l’Observatoire. Les membres du 1° groupe de la Mission seront convoqués. Le Bureau décide, sur la proposition de M. le Pt, que M. Claude sera adjoint à cette commission à titre consultatif, en raison de son expérience des opérations à discuter.

M. le Capitaine Carrié est introduit. M. le Pt lui fait part des décisions du Bureau relatives à la Mission et le renseigne sur les divers détails le concernant : avances, lettres de service, réquisitions etc. Consulté par M. le Pt sur les différences des méthodes d’observation, M. le Capitaine Carrié dit que le chronographe donne d’excellents tops quand on entend bien. M. le Ct Ferrié lui fait remarquer que l’on entend plutôt mal. M. Carrier propose d’installer les deux dispositifs pour commencer. L’on ferait ensuite choix sur place de la méthode commune à employer. En raison des difficultés d’une double installation, résultant, d’après le Ct Ferrié, non pas tant de la mise en place et du passage de l’un à l’autre, que de la réfection à chaque mutation du réglage optimum propre à l’un et à l’autre, le Bureau pense qu’il est préférable de s’entendre préalablement et de faire un choix définitif avant le départ du 1° groupe de la Mission.

La séance est levée à 4h½.

Le Secrétaire provisoire :

A. Jobin

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Deslandres, Henri (1853-1948)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1910-1913
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 17 septembre 1913”, 1913-09-17, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 29 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/6229

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