Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 12 novembre 1913

Titre Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 12 novembre 1913
Créateur Hatt, Philippe (1840-1915)
Contexte Volume 1910-1913
Date 1913-11-12
Contributeur Hatt, Philippe (1840-1915); Baillaud, Benjamin (1848-1934);
Identifiant O1910_1913_215
Format 19 x 30,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 12 Novembre 1913.

Présidence de M. Baillaud

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

Le Président communique au Bureau :

1° Une lettre de M. Schulhof qui, [barré : en réponse à la notification qui lui a été faite], écrit au ministre pour demander sa mise à la retraite.

2° Une lettre des élèves du lycée de Bastia qui, à l’occasion d’un exercice de physique ont déterminé la valeur de g avec trois décimales et communiquent au Bureau ces résultats.

Le Gal Bassot est d’avis qu’il y a lieu d’examiner la lettre.

Le Président ne sait si cela en vaut la peine

M. Darboux et le Gal Bassot trouvent qu’il serait intéressant de se rendre compte de l’origine de cette communication et sont d’avis qu’il y a lieu d’en référer au professeur de la classe.

3° Des papiers du ministère qui constituent une innovation. Ce sont des bulletins à remplir par chaque fonctionnaire et indiquant sa situation de famille. Les fiches devront être retournées au ministère avant le 15 Octobre.

4° Les demandes qu’il a reçues [barré : pour] <à l’effet> d’obtenir les indemnités habituelles à l’occasion du 1er Janvier.

-

M. Renaud a reçu communication de la lettre adressée par le Bureau au Ministre de la Marine pour le prier de généraliser à bord des navires de la flotte l’usage de l’Extrait de la C.T. parallèlement à celui de la C.T. elle-même. De l’examen de la question auquel il s’est livré, M. Renaud conclut que, dans les conditions actuelles de la [barré : navigation] <marine> de Guerre, l’Extrait suffit largement pour répondre à tous les besoins ; il contient les données essentielles de la navigation astronomique. La Marine qui achète annuellement 650 exemplaires de la C.T. aura grand avantage à remplacer cette publication par l’Extrait ; elle réduirait ses achats de l’Ephéméride complète à 250 exemplaires. De ce chef le budget du S. H. serait allégé de 1500fr. Le Président [barré : dit] <pense> que le Bureau n’a pas à donner son avis car il vient de renouveler avec M. Gauthier-Villars son marché décennal pour l’impression de la C.T. en se basant sur les chiffres antérieurs de consommation.

M. Lippmann trouve que l’économie proposée à la Marine est bien insignifiante comparativement aux dépenses de poudre qui se font couramment [barré : aux dépenses de poudre qui se font couramment] à bord des navires. D’ailleurs la Marine est un ministère scientifique ; elle ne peut, à ce titre, lésiner sur une question qui intéresse l’astronomie au premier chef. [reporté en haut de la page : M. Renaud fait observer que les 1500 fr sont prélevés sur le budget du Service Hydrographique lequel est très restreint.]

Le Président fait observer que les achats de la C.T. constituent une subvention indirecte au Bureau des Longitudes pour l’aider à publier le précieux recueil de tables qui a déjà rendu tant de services à la navigation. On comprendrait d’autant moins le retrait de cette libéralité, qu’il se produirait au lendemain d’une convention avec l’imprimeur qui fait tacitement fond sur les conditions traditionnelles de fourniture à la Marine.

Le Cdt Ferrié fait observer que l’on ne gagnerait rien à diminuer le nombre des exemplaires tirés, car les prix monteraient en [barré : sens] <proportion> inverse

M. Jobin trouve que le prix auquel est vendue la C.T. actuellement (3f,75) est extrêmement modique ; il ne peut subsister que grâce aux sacrifices que s’impose le Bureau des Longitudes et à la condition expresse que le tirage ne sera pas diminué

L’Al Fournier, qui prend la présidence, pense que M. Renaud pourrait signaler au Ministère les raisons qui font désirer au Bureau le maintien de la situation actuelle.

M. Renaud dit qu’avant de prendre une décision il verra M. Gauthier Villars pour conférer avec lui au sujet des conditions de son traité.

-

M. Andoyer a reçu tous les placards concernant les tables des constantes physiques ; mais ne peut s’occuper de la mise en pages. C’est M. Raveau qui en prend soin

Séance levée à 3h45m

Paris 17 Novembre 1913

Ph Hatt

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Baillaud, Benjamin (1848-1934)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1910-1913
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 12 novembre 1913”, 1913-11-12, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 29 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/6237

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