Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 19 novembre 1913

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 19 Novembre 1913.

Présidence de M. Baillaud

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

Le Président communique au Bureau :

1° Une demande du Gouverneur de la Nouvelle Galles du Sud tendant à l’envoi d’un exemplaire de la C.T. pour le Service Trigonométrique de la colonie. Le Bureau est d’avis de faire cet envoi à titre gratuit.

2° Une lettre du ministre de la Guerre, qui ne voit aucun inconvénient à faire à la tour Eiffel les signaux de T.S.F. nécessaires à la détermination de la longitude de Washington

3° Une lettre du directeur de l’Observatoire de Marseille qui demande quelles sont les heures légales à Saigon et à Chicago quand il est midi à Greenwich. On écrira à M. Bourget, en le renvoyant à l’Annuaire de 1913, qui indique +7^h pour l’Indo Chine et -6^h pour l’Etat de Michigan.

4° Une lettre du g^al Defforges qui demande que l’on continue à lui envoyer les publications relatives à la Conférence de l’Heure. La qualité de correspondant du Signataire lui assure l’envoi de ces documents.

5° Une lettre de l’abbé Boccardi qui informe le Bureau qu’ayant reçu des subsides pour la publication de son Annuaire il pourra l’envoyer à titre gratuit.

6° Un projet de lettre au Ministre des Affaires Etrangères pour recommander à nouveau à son attention l’Observatoire que le Père Berlotti [Berloty] a fondé à Ksara en Syrie à 925 mètres d’altitude. Grâce à l’énergie du père Berlotti une première installation a été réalisée de toutes pièces ; l’observatoire comprend une table méridienne avec les instruments appropriés, un poste de télégraphie sans fil qui reçoit les signaux de la Tour Eiffel. Mais il faudrait un équatorial de grande dimension pour les observations d’astronomie physique que la pureté du ciel de Syrie rendrait particulièrement précieuses. Le Président avait pensé que la caisse des jeux pourrait fournir les ressources nécessaires.

M. Darboux pense que peut être le fonds Loutreuil pourrait également contribuer à cette œuvre. D’ailleurs le père Berlotti n’aurait qu’à s’adresser lui-même aux membres de la commission des jeux.

Le C^dt Ferrié a vu à diverses reprises le père Berlotti et assure qu’il est apte à faire une installation quelconque dans un observatoire astronomique.

M. Darboux pense que le Président peut écrire au Ministre des Affaires Etrangères au nom du Bureau des Longitudes.

7° Le Président a remis au Bureau une note imprimée de Washington disant que les émissions de T.S.F. destinées à la longitude Paris Washington pourraient être utilisés [sic] par les divers Observatoires Américains pour déterminer leurs longitudes. Le Bureau pourrait envoyer une circulaire analogue aux divers observatoires français¹.

8° Note de M. Gignon concernant les opérations préliminaires de la longitude.

9° Demande de secours de M^me Capdevielle

10° Faire part du décès de M. Weinek directeur de l’Observatoire de Prague. Le Bureau enverra des condoléances.

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Le G^al Bourgeois soumet au Bureau un modèle du papier de luxe à en tête décoratif qu’il propose pour l’envoi de remerciements aux officiers Américains. A vrai dire l’en tête porte Ministère de la Guerre mais le Bureau estime qu’il n’y a à cela aucun inconvénient. Le G^al pense qu’il y aurait lieu de demander au Président de la République de signer ces lettres.

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M. Bigourdan a reçu de M. Kohlschütter, secrétaire de la commission provisoire de l’Heure, une lettre relative à une note de M. Schorr qui n’avait pu être insérée dans les procès verbaux de la Conférence. M. Schorr a répondu qu’il ne trouve pas le temps nécessaire pour mettre la note au point.

D’autre part M. Bigourdan remet au Président un cachet, datant du premier empire, qui porte l’inscription Bureau des Longitudes. Ce cachet a été retrouvé dans les objets provenant de la succession de M. Laugier.

M. Bigourdan ajoute qu’il a terminé le travail relatif aux Constellations ; en <[barré : se]> limitant à la 3^ème grandeur ½ l’inscription des étoiles, le manuscrit contiendra une quinzaine de pages au total.

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Le C^dt Ferrié fait connaître au Bureau qu’à une commission internationale tenue à Londres pour le règlement de la navigation de commerce, on semblait absolument ignorer ce qui s’est passé et dit à la Conférence de l’Heure à propos de l’intérêt qu’il y avait pour tous les navires à posséder des récepteurs de T.S.F. Mais que un de ses collaborateurs, le Cap^ne Brenel délégué des Colonies à cette conférence avait fait le nécessaire pour qu’on tint compte des vœux de la C^ce de l’Heure.

Le Président demande combien de temps doit durer la mission de M. Abraham. [barré : pour savoir s’il faut] <Il a été appelé au ministère pour dire dans quelle proportion il convient> de répartir sur 2 exercices les crédits de la longitude. Le C^dt Ferrié pense que la mission finira en Janvier.

Le Président fait connaître au Bureau qu’il a été invité à transmettre à tous les délégués <pour> le règlement de l’Heure les épreuves des procès verbaux de leurs séances avec prière de les retourner après correction. [barré : Seuls] <Entre autres> les 4 délégués de l’Allemagne ont renvoyé le bon à tirer en ce qui les concerne.

M. Andoyer pense qu’il n’y a pas lieu de signaler la nouvelle conférence dans l’Annuaire de 1914

Séance levée à 4^h¼.

Le Sécrétaire

Ph Hatt