Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 18 mars 1914

Titre Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 18 mars 1914
Créateur Jobin, Amédée (1861-1945)
Contexte Volume 1914-1918
Date 1914-03-18
Contributeur Jobin, Amédée (1861-1945); Baillaud, Benjamin (1848-1934);
Identifiant O1914_1918_011
Relation O1914_1918_012
Format 17,8 x 30,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 18 Mars 1914.

Présidence de M. Baillaud.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu [barré : et adopté.]

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

Au sujet du procès-verbal de la dernière séance, Monsieur Lallemand signale dans l’Annuaire de 1913 une contradiction entre les deux tableaux indiquant l’heure légale adoptée par les différents pays.

Le Pérou figure au nombre des pays réglés sur l’heure de Greenwich avec cette mention qu’il y est fait usage en fait mais non officiellement de l’heure de Greenwich diminuée de 5 unités. D’autre part la Colonie d’Aden, située dans les mêmes conditions puisque l’on s’y sert en fait de l’heure de Greenwich augmentée de 3 unités, figure dans le tableau général des pays dont l’heure n’est pas réglée sur celle de Greenwich. Il y aurait lieu de faire cesser cette contradiction.

Pour le cas du Pérou, M. Andoyer rend compte qu’il s’est rendu à la légation du Pérou qui lui a promis de s’informer directement à Lima.

M. Renaud dit que la Colonie d’Aden se sert du temps moyen local qui diffère de 19 secondes seulement de l’heure du fuseau [3h0m]1

L’heure de 3h0m,19” est donc l’heure officielle. En pratique elle correspond à l’heure du fuseau. Quant au Pérou les signaux horaires sont réglés sur le fuseau de 5h.

Après cette discussion, le procès-verbal de la dernière séance est adopté.

M. le Président rend compte de la correspondance, comprenant :

1° Une lettre de Madame Ve Souchon demandant l’appui du Bureau pour l’obtention du secours qui lui est alloué par l’Instruction Publique depuis la mort de son mari. Il sera écrit dans ce sens à Monsieur le Ministre de l’Instruction Publique.

2° Une lettre de l’Instruction Publique approuvant les comptes de M. Gauthier-Villars et le versement au trésor de la somme de 75 frs en résultant.

3° Une lettre de M. le Secrétaire de l’Association Britannique pour l’avancement des Sciences à M. le Ct Ferrié, demandant l’envoi de signaux spéciaux pendant la prochaine éclipse en vue de la mesure des variations de l’intensité des signaux pendant les diverses phases de l’éclipse. Le Bureau décide que M. le Ct Ferrié lui soumettra un programme à une prochaine séance et que M. le Président écrira [barré : sur ce sujet] à M. Backlund pour échange de vues à ce sujet.

4° Une lettre de M. Gaudillot. Transmis pour réponse à M. le Gl Bourgeois.

5° Une lettre de St Dié relative à l’extension possible de la clientèle de l’Annuaire. Transmise à M. Gauthier-Villars.

6° Une note en plusieurs exemplaires de M. le Ct Guyou sur les questions soulevées par M. Gauthier-Villars (Prix des volumes : Connaissance et Extrait). Le Bureau décide de discuter cette question dans la prochaine séance, après étude de la note de M. le Guyou.

M. le Pt donne connaissance des 3 lettres préparées par M. l’Amiral Fournier pour la Guerre, la Marine, l’Instruction Publique pour remercier ces Départements du concours de leur personnel aux opérations de la Mission Paris-Washington et demander pour ce personnel des témoignages de ratification. Ces lettres seront ainsi expédiées.

M. Bigourdan rend compte qu’il a vu M. Angot au sujet de la question des signaux sismologiques à transmettre par T.S.F. M. Angot se met à la disposition du Bureau pour cette organisation. Il pourrait envoyer tous les matins la substance d’un télégramme sismologique, résultant de l’état de ses instruments de St Maur, état qui pourrait lui être téléphoné en temps utile. Dans la 2° émission de 17h, il enverrait un résumé des sismogrammes étrangers reçus dans la journée. Il se pose, au début de cette [barré : question] <organisation, la question> [barré : celle] des abréviations à employer. [barré : L’Association / La Société sismologique] <L’Association britannique> de Londres a établi pour son compte un Code d’abréviation. M. Bigourdan réunira la [barré : Commission] <Commission> sismologique pour trancher cette question de manière à pouvoir proposer à la Guerre des shemas [schémas] de télégrammes sismologiques.

M. Renaud rend compte que, dans le même ordre d’idées, la Marine a demandé l’expédition par la Tour d’un bulletin de prévision des houles sur les Côtes du Maroc. [barré : Cette question] Les houles au Maroc sont liées au sens et à la grandeur des dépressions qui passent sur l’Atlantique. Cette question est l’objet d’études et de statistiques au Bureau Central Météorologique.

M. Deslandres demande s’il n’y a pas une organisation de navires-stations-météorologiques. A la suite de la catastrophe du Titanic un navire anglais [Scot-Yard]2 surveille les Ices-Bergs [icebergs] et renseigne par T.S.F. sur leur position et leur marche. Pour la Météorologie rien n’est installé dans ce sens. Les renseignements [barré : que donneraient] <fournis de proche en proche par> les navires en mouvement ne donneraient pas un service régulier et suffisamment rapide, car ils ne disposent comme portée de T.S.F. que de 300 milles en général. Les installations de bord les plus puissantes d’après M. le Ct Ferrié, donnent environ 1000 km le jour et 2000 km la nuit.

M. Andoyer présente au Bureau le volume de la Connaissance des temps pour 1916 et lui signale les divers changements et perfectionnements introduits. Ces modifications sont décrites en détail dans la Préface du volume.

M. le Pt pose au Bureau la question de savoir si le Mémoire relatif aux travaux de la Mission Paris-Washington sera publié dans les Annales du Bureau. Le Bureau répond affirmativement.

M. Leroy, fabricant de chronomètres, est ensuite introduit et présente au Bureau une montre de poche de sa construction, battant la ½ seconde, [barré : et] munie d’un interrupteur électrique, et montée en circuit avec un téléphone haut parleur.

Il indique les services que peut rendre un semblable appareil aux observateurs en campagne [barré : soit] qu’ils opèrent soit à l’astrolabe soit à la lunette méridienne portative.

M. Leroy dépose une note détaillée sur l’instrument présenté note annexée au présent procès-verbal.

La séance est levée à 4h½.

Le secrétaire provisoire :

A. Jobin

1 Les crochets figurent dans le texte original.

2 Les crochets figurent dans le texte original.

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Baillaud, Benjamin (1848-1934)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1914-1918
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 18 mars 1914”, 1914-03-18, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 19 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/6257

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