Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 10 juin 1914

Titre Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 10 juin 1914
Créateur Hatt, Philippe (1840-1915)
Contexte Volume 1914-1918
Date 1914-06-10
Contributeur Hatt, Philippe (1840-1915); Fournier, François-Ernest (1842-1934);
Identifiant O1914_1918_024
Format 18,7 x 30,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 10 Juin 1914.

Présidence de M. l’Aml Fournier

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

Le Président donne communication d’une dépêche du Ministre de la Marine transmettant au Bureau des Longitudes un ouvrage qu’il avait reçu de l’Académie Nicolas de St Pétersbourg.

On répondra à l’Académie Nicolas en remerciant, et en offrant en échange les publications du Bureau.

M. Bigourdan informe le Bureau que M. Gauthier Villars ne demande aucun supplément pour imprimer en deux couleurs les cartes célestes qu’il projette de faire insérer dans l’Annuaire. Le Bureau charge M. Bigourdan de donner suite à son projet de publication.

M. Bigourdan, d’autre part, demande au Bureau de vouloir bien autoriser M. Lowell à venir exposer ses idées sur divers sujets concernant l’état physique des planètes.

Le Bureau sera très heureux d’entendre l’exposé de M. Lowell.

M. Andoyer a demandé au gouvernement Péruvien des renseignements sur l’heure officielle de la république. Dans sa réponse, le Gouvernement s’en est référé à l’heure officielle de San Cristobal, que nous ne connaissons pas davantage. M. Andoyer suppose que c’est l’heure de Lima qui est visée.

M. Darboux conseille d’aller aux renseignements auprès des compagnies de navigation, soit transatlantiques, soit messageries maritimes.

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M. Lallemand a reçu de M. Labrosse une lettre qui signale une inexactitude de l’Annuaire en ce qui concerne la valeur du Kilowatt-heure ; au lieu de 366372 il faudrait 366972. Il y a lieu, aussi, de signaler la position défectueuse des chiffres dans les colonnes précédentes du même tableau.

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M. Baillaud communique au Bureau une lettre que M. Backlund lui a adressée relativement à l’éclipse du 21 Aout, en énumérant toutes les observations qu’il se propose de faire. L’un des astronomes français, M. Jules Baillaud, qui participera à ces observations, doit quitter Paris dans le courant de la semaine.

Le Colel Ferrié dit que l’on a fait usage, tout d’abord, à St Pétersbourg, d’une longueur d’onde de 5000 mètres, trop grande pour que l’on puisse percevoir le moindre son à l’Observatoire de Paris, dont l’antenne est trop faible. On est descendu à 3000 mètres, et la perception n’a pas été meilleure. Des essais ont été tentés pour faire communiquer, avec l’Observatoire, l’antenne de la Tour Eiffel par des conducteurs souterrains. On entend vaguement ; peut-être pourra-t-on perfectionner ce procédé. Il serait sans doute plus simple d’observer les coïncidences à la Tour Eiffel elle-même.

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M. Andoyer signale dans le dernier numéro de l’Astronomical Journal, un article de M. Ross qui a comparé les observations de la Lune aux positions théoriques résultant des tables de Newcomb. On sait que ces tables présentaient un accord suffisant avec les observations jusque vers l’an 1900. A partir de cette époque, l’accord est devenu de moins en moins bon, et aujourd’hui, d’après M. Ross, la différence atteint un chiffre assez élevé pour nécessiter une correction de 27s à l’heure prévue [barré : pour] <de> la totalité, lors de l’éclipse du 21 Aout.

A ce propos, M. Andoyer demande s’il y a intérêt à faire des relevés cinématographiques pendant la durée de cette éclipse.

Le Bureau considère qu’aucun appareil n’est disposé actuellement pour obtenir des photographies de dimensions raisonnables, et que dans ces conditions, les images cinématographiques, correspondant à ces distances focales insuffisantes, n’apprendraient rien sur les phénomènes de la totalité. Il trouve donc inutile de tenter une entreprise couteuse et très probablement sans résultat pratique.

La séance est levée à 4h½.

Le Sécrétaire du Bureau

Ph Hatt

12 Juin 1914

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Fournier, François-Ernest (1842-1934)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1914-1918
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 10 juin 1914”, 1914-06-10, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 24 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/6270

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