Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 23 septembre 1914

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 23 septembre 1914.

Présidence de M. Baillaud.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

M. le Président donne communication de la correspondance manuscrite qui ne comprend que deux lettres : la première, datée du 14 septembre, par laquelle M. Renaud, directeur du Service hydrographique de la Marine, membre en service extraordinaire, fait connaître que son service a été transféré au port de Rochefort et s’excuse de ne pouvoir assister pendant quelque-temps aux séances du Bureau ; la deuxième, du 17 septembre, de M. Leroy, horloger de la marine nationale, qui remercie de sa nomination au poste d’artiste [barré : du] au Bureau des Longitudes devenu vacant par suite du décès de M. Fénon.

M. Bigourdan présente un nouvel essai de la carte orthographique de la partie boréale du ciel qui doit accompagner sa notice sur les constellations. Ce nouvel essai paraît satisfaisant et M. Bigourdan insiste pour que le Bureau veuille bien prendre une décision relativement à la représentation de la zone équatoriale, puis de la partie restante de l’hémisphère austral. Après discussion, on s’arrête à la décision suivante : la zone équatoriale sera représentée en projection cylindrique au moyen de trois feuilles mordant les unes sur les autres, c’est-à-dire d’environ 135° chacune. La zone australe sera exécutée plus tard.

Sur la proposition de M. Andoyer, directeur des calculs, le Bureau vote la motion suivante qui sera communiquée à ses calculateurs :

« Le Bureau des Longitudes exprime ses sentiments de vive sympathie aux calculateurs mobilisés et à tous ceux qui, insensibles à la perte de leurs congés annuels, sont restés fidèlement à leur poste, redoublant de travail et de zèle pour assurer la bonne marche des calculs, malgré l’absence de plusieurs de leurs collègues empêchés par des raisons diverses ».

M. le Vice-Amiral Fournier donne ensuite quelques éclaircissements sur son mémoire relatif à la résistance d’un fluide à la translation horizontale, suivant son axe de figure, d’un corps fuselé. Dans ce mémoire, qui a été inséré aux Comptes-Rendus de l’Académie des Sciences, tome 1591, page 484, l’Amiral Fournier montre <, entre autres choses,> que la résistance de l’air <opposée> à la translation horizontale d’un fuseau devient proportionnelle à la <simple> vitesse quand celle-ci dépasse 680 mètres à la seconde.

La séance est levée à 16^h45^m.

Pour le Secrétaire,

le Secrétaire-Bibliothécaire

J. Tessier