Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 24 mars 1915

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 24 Mars 1915.

Présidence de M. le Vice-Amiral Fournier puis de M. Deslandres.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

A la suite de la lecture du procès-verbal auquel, sur la demande de M. Renaud une modification a été apportée, M. le Général Bassot insiste sur la nécessité qu’il y aurait à ce que la déviation de la verticale en longitude soit déterminée à Arlington, et demande que le Bureau exprime au Coast and Geodetic Survey des Etats-Unis l’intérêt que présenterait une étude particulière, longue et minutieuse, de la déviation de la verticale entre le nouvel observatoire naval de Washington et Arlington.

M. le Président donne ensuite lecture de la correspondance manuscrite qui comprend :

1° Une dépêche, en date du 23 mars 1915, par laquelle le Ministre demande au Bureau de vouloir bien examiner si la situation de M^me Lemaire, calculatrice temporaire, ne pourrait pas être améliorée par l’attribution de travaux de calculs supplémentaires, rémunérés sur les fonds inscrits au budget des indemnités.

On répondra qu’il est possible de donner à Mme Lemaire 30 heures de calculs supplémentaires par mois ce qui, au taux de 1 franc l’heure prévu par le décret du 9 Janvier 1909, portera ses émoluments à 200 francs par mois.

2° Une lettre, ne portant pas de date et reçue le 19 mars 1915, de M. Julien Vinson, professeur à l’Ecole nationale des Langues orientales vivantes, qui demande pourquoi, parmi les nombreux calendriers qui se trouvent dans l’Annuaire du Bureau des Longitudes, ne figure pas le calendrier hindou dont il est facile de déterminer les éléments.

On répondra à M. Vinson que le Bureau étudiera volontiers les moyens de lui donner satisfaction et <on> le priera de vouloir bien indiquer lui-même les sources où l’on pourrait puiser les éléments certains de ce calendrier.

M. Renaud signale des lacunes dans la partie de l’Annuaire qui traite des monnaies en usage aux colonies et dans les protectorats français. L’Annuaire [barré : Il] est muet en ce qui concerne les colonies de Madagascar, de [barré : Cay] la Guyane et de Saint-Pierre et Miquelon et n’est pas assez explicite au sujet de l’Indo-Chine qui comprend une colonie et deux pays de protectorat.

M. le Président Deslandres, rappelant que la Société de Géographie a relevé dans la partie géographique de l’Annuaire des fautes d’impression et de nombreuses erreurs matérielles, propose que chacun des membres du Bureau soit chargé de la préparation d’une partie de l’Annuaire, dont il serait responsable. Il soumettra, à cet égard, un plan de répartition des nombreux sujets traités et appuie sur un des principaux caractères qui donne de l’importance à l’Annuaire, c’est-à-dire sur les notices rédigées par les divers membres sur des sujets qui leur sont familiers.

M. Picard explique pourquoi, cette année, à cause de circonstances particulières, la partie géographique que M. de Margerie avait bien voulu se charger de reviser, n’a pu être menée à terme, et, par opposition aux défectuosités signalées dans l’Annuaire, il rend témoignage des louanges qui ont été [barré : données] exprimées pour la façon dont les données physiques et chimiques <y> ont été présentées

La séance est levée à 16^h45^m

Pour le Secrétaire,

le Secrétaire-Bibliothécaire,

J. Tessier