Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 31 mai 1916

Titre Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 31 mai 1916
Créateur Tessier, Jules Denis Auguste (1848-1926)
Contexte Volume 1914-1918
Date 1916-05-31
Contributeur Tessier, Jules Denis Auguste (1848-1926); Carpentier, Jules (1851-1921); Deslandres, Henri (1853-1948);
Identifiant O1914_1918_134
Format 18,3 x 30,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 31 mai 1916.

Présidence de M. Carpentier puis de M. Deslandres

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

La correspondance manuscrite comprend :

1° - Une lettre, en date du 31 mars 1916, par laquelle le Directeur du Hector Observatory, de Wellington, Nouvelle Zélande, demande des renseignements sur l’émission et la réception des signaux horaires par T.S.F. Il annonce que Tahiti possède maintenant une station puissante de T.S.F., au moyen de laquelle la différence de longitude entre Papéiti et Wellington pourrait être obtenue, ce qui amorcerait la détermination des Longitudes dans tout le Pacifique. Cette lettre est renvoyée, pour réponse, à M. Baillaud qui a déjà correspondu, il y a quelques années, avec ce directeur.

2° - Une demande de M. Henri Bourg, Inspecteur français de la Cambria Steel C° de Johnstown PA, envoyée, par carte postale, le 8 mai 1916, à l’effet d’obtenir quelques renseignements sur la compressibilité de l’eau aux hautes pressions, entre 300 et 700 kilogrammes.

M. Baillaud communique le résultat des observations françaises relatives à la détermination de la différence de longitude, par T.S.F., entre Paris et Arlington. Ces observations ont été discutées longuement par M. Renan, de l’Observatoire de Paris. La moyenne des résultats français est 5h17m36s,73, les américains avaient obtenu 5h17m36s,658. Cherchant l’explication de la légère différence de ces deux déterminations, les américains ont demandé si les pendules de l’observatoire avaient bien la même marche le jour que la nuit. On s’est demandé aussi s’il n’y avait pas lieu d’appliquer une équation personnelle à l’observation des coïncidences. De son côté, M. Abraham a enregistré par la photographie les signaux de la tour Eiffel, tant à Paris qu’à Arlington, mais il n’a pas enregistré les signaux d’Arlington. On n’a pas trouvé d’explication plausible. Mais M. Baillaud émet l’avis que la précision des observations gagnerait à ce que ces observations fussent enregistrées par la photographie.

Au sujet des demandes de M. Lêche [Lesche] qui ont occupé une partie de la dernière séance, M. Angot, qui est présent, déclare que, suivant convention, les observations météorologiques se rapportent toujours à l’année civile sans tenir compte des saisons. M. Deslandres émet l’avis que les équinoxes et les solstices, au lieu de marquer le commencement des saisons, devraient en indiquer le milieu. Au sujet de la lune rousse, M. Angot dit qu’il a eu l’occasion d’écrire une cinquantaine de réponses, dans lesquelles il donnait la définition d’Arago, et qu’il terminait toujours par les mots : au point de vue scientifique la lune rousse n’a aucune signification.

M. Renaud [barré : à propos des] <a relevé dans les> Tables des constantes physiques des inexactitudes, se rapportant au mille marin et à l’encablure, il écrira à M. Guillaume à ce sujet.

M. Picard, à propos du portrait du Commandant Guyou que le Bureau a décidé d’insérer dans l’Annuaire de 1917, annonce que M. Renaud a trouvé, dans les papiers laissés par le Commandant, un mémoire intéressant sur la [barré : formation et la propagation] <méthode d’observation> de la houle. Il propose de faire accompagner le portrait de quelques lignes au sujet de ce mémoire posthume. Cette proposition est adoptée.

M. Baillaud expose qu’il existe à l’Observatoire de Paris environ deux tonnes de feuilles d’observations imprimées qui n’ont jamais été réunies en volumes. Ces observations remontent au commencement du XIXe siècle, quand l’observatoire était sous la direction du Bureau des Longitudes. Entre 1830 et 1837, il y a une lacune, puis les observations de 1837 à 1846 forment 10 volumes. Le Bureau estime qu’il [barré : l] y a lieu de réunir en un certain nombre de volumes, nécessaire pour les délivrances aux observatoires français et aux bibliothèques, les observations du commencement du [barré : 19] XIXe siècle.

La séance est levée à 16h45m

Le Secrétaire-Bibliothécaire

J. Tessier

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Carpentier, Jules (1851-1921); Deslandres, Henri (1853-1948);
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1914-1918
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 31 mai 1916”, 1916-05-31, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 25 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/6378

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