Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Rapport

Titre Bureau des Longitudes - Rapport
Créateur Renaud, Marie-Joseph-Auguste (1854-1921)
Contexte Volume 1914-1918
Date 1916-03-20
Contributeur Fournier, François-Ernest (1842-1934); Baillaud, Benjamin (1848-1934); Bigourdan, Guillaume (1851-1932); Lallemand, Charles (1857-1938); Renaud, Marie-Joseph-Auguste (1854-1921);
Identifiant O1914_1918_166
Relation O1914_1918_163
Format 21 x 31 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Dactylographié avec corrections manuscrites; Text; Rapport;
Description

Annexe au procès-verbal du 6 Décembre 1916.

Paris, le 20 Mars 1916.

BUREAU DES LONGITUDES.

-

RAPPORT.

-

En Janvier 1916, le Bureau des Longitudes a chargé une commission composée de MM. Le Vice-Amiral FOURNIER, président, BAILLAUD, BIGOURDAN, LALLEMAND et RENAUD d’examiner le meilleur mode de publication de l’Annuaire.

Après avoir tenu un certain nombre de séances dont il a été rendu compte dans des procès-verbaux, la Commission a désigné un de ses membres M. RENAUD pour résumer ses études et présenter ses conclusions dans le rapport suivant :

D’après l’article 9 du règlement du 25 Juin 1795, le Bureau des Longitudes est chargé de publier un Annuaire. Le 1er volume paru en Juillet 1796 et préparé l’an V de l’Ere française comprenait 40 pages y compris le titre et l’avertissement. On y trouvait seulement les éphémérides du Soleil, de la Lune et des Planètes, puis la table des corrections à faire aux heures du lever et du coucher de ces astres à Paris pour obtenir les mêmes éléments dans l’étendue de la France, enfin quelques explications sur l’usage de ces tables.

Depuis cette époque le nombre des pages de la publication a augmenté d’une manière à peu près continue. En 1903 le volume renfermait 668 pages ; à ce moment, le Bureau des Longitudes a jugé que la limite était atteinte ; toutefois il estime qu’il ne faut pas songer à réduire les renseignements ou les études qui y sont donnés, mais qu’il faut plutôt chercher à rétablir ce qu’on avait été forcé de supprimer faute de place au cours des années précédentes. Pour arriver à ce résultat, il divise l’Annuaire en 3 parties : l’Astronomie, la Physique et la Géographie. La première étant la plus importante et comportant seule des variables, il décide qu’elle sera imprimée tous les ans et que, pour les deux autres, il y aura un roulement, la partie physique paraîssant les années paires, et la Géographie les années impaires. Grâce à cette méthode les trois parties peuvent être amplement développées, et il suffit au public d’avoir deux annuaires consécutifs pour posséder l’ensemble des matières traitées.

Ce système a commencé à fonctionner à partir de l’année 1904. En 1914, M. le Général BASSOT a fait observer que l’Annuaire reproduisait, soit chaque année, soit tous les deux ans, la plupart des renseignements donnés au cours des années précédentes ; dès lors, ne serait-il pas préférable de publier d’abord un volume des parties constantes dont l’édition ne serait renouvelée qu’après une période assez longue, puis un autre volume qui contiendrait les variables et qui serait l’Annuaire ? Cette proposition fut discutée en séance, mais aucune décision ne fut prise à ce sujet.

D’autre part, quelques membres émettaient l’avis qu’on pourrait peut-être revenir au système antérieur à 1904 en comprimant les éléments actuellement dans les deux Annuaires.

C’est pour examiner ces diverses solutions qu’a été nommée la Commission dont le présent rapport résume les études.

En étudiant le projet de M. le Général BASSOT, la commission a constaté que la partie variable de l’Annuaire ne formerait qu’un volume d’une centaine de pages ; la publication annuelle serait donc beaucoup trop restreinte. On peut se demander aussi sur quelles données se baserait l’imprimeur pour fixer le tirage du volume des parties constantes. L’acheteur doit en effet trouver en librairie à côté du nouvel annuaire le volume des constantes qu’il peut ne pas posséder encore. Ainsi réduction trop grande de l’Annuaire, difficulté de fixer le tirage du volume des constantes, complications pour l’acheteur, telles sont les raisons qui ont déterminé la commission à repousser la proposition séduisante et logique en principe de M. le Général BASSOT.

Quant au second système qui consiste à revenir à l’état de choses antérieur à 1904, on pourrait l’adopter en décidant la suppression de tout ce qui ne se rattache pas aux études dont s’occupe spécialement le Bureau des Longitudes telles qu’elles sont définies par ses règlements. On arriverait ainsi à supprimer d’abord la division relative aux Données physiques et chimiques à l’exception du Magétisme [Magnétisme], puis une grande partie de la Statistique (Intérêts & amortissements, Survie, Démographie, etc…), soit au total environ 300 pages.

Au lieu de supprimer radicalement certaines parties de l’Annuaire, on pourrait arriver à peu près au même résultat en diminuant très notablement l’étendue d’un certain nombre d’entre elles.

Afin de se rendre compte des résultats qui pourraient être ainsi obtenus, la commission a chargé deux de ses membres MM. RENAUD et LALLEMAND d’examiner la question, le premier pour la Géographie et la Statistique et le second pour les Données physiques et chimiques.

En ce qui concerne la première partie, M. RENAUD est arrivé à cette conclusion que, si on peut sans inconvénient simplifier certains éléments, il serait désirable que d’autres fussent ajoutés de manière à donner à l’ensemble plus d’harmonie ; dans cet ordre d’idées on peut citer les données relatives à nos colonies et pays de protectorat, données qui sont actuellement insuffisantes. Dans ces conditions le chapitre Géographie et Statistique ne semble pas pouvoir être diminué de plus d’un cinquième.

Pour les chapitres qu’il a été chargé d’examiner, M. LALLEMAND estime qu’on peut arriver à des résultats plus complets. Il réduit de 22 pages à 6 les Tables de survie dont il ne conserve qu’une seule. Il condense en 9 pages au lieu de 13 les données des fuseaux horaires. Il supprime les notions explicatives et historiques des poids et mesures et réduit de 32 à 26 les pages qui les concernent. Il abaisse de 16 à 6 le chiffre des pages des Tables d’Intérêt et d’amortissement en supprimant les décimales qu’il juge inutiles, et en réduisant à 34 ans la durée de l’amortissement. Dans les Données physiques et chimiques il ne garde que les [barré : données] éléments les plus essentiels, par exemple dans le Magnétisme il ne conserve que les cartes ; il supprime entièrement la Thermométrie. Dans les densités, il ne garde que les données relatives aux matériaux de construction et à la joaillerie ; les éléments relatifs aux Dilatations seraient très diminués. Dans les Tensions, on ne trouverait plus que ce qui est relatif à la vapeur d’eau. Les pages consacrées à la Physique sont de ce fait réduites de 225 à 21.

Le total de ces réductions est d’environ 300 pages.

Il résulte de ces études qu’on ne peut revenir à la conception de l’Annuaire tel qu’il existait avant 1904 qu’en acceptant la suppression des matières qu’on peut considérer comme en dehors des études du Bureau des Longitudes, ou bien en adoptant les larges réductions proposées par M. LALLEMAND sur divers chapitres. Et même dans cette hypothèse le volume serait encore de 700 pages. En outre il faut compter avec l’obligation de tenir l’ouvrage au courant des progrès de la science. Aussi en adoptant ce système ne tarderait-on pas à rencontrer les difficultés qui se sont présentées en 1903, et qu’on a cherché à résoudre par le mode actuel de publication.

Enfin il faut tenir compte de la tradition et du long passé de l’Annuaire ainsi que des habitudes que les lecteurs peuvent avoir contractées, et il ne convient de toucher qu’avec prudence à la composition de ce Recueil.

Aussi, bien que les solutions proposées lui paraissent logiques à certains égards, et tout en reconnaissant qu’elles pourraient être adoptées s’il s’agissait d’un ouvrage nouveau, la Commission a estimé qu’il n’y avait pas lieu de les retenir. Elle a pensé toutefois que le travail auquel elle s’est livrée en les examinant n’a pas été inutile puisqu’il a permis d’indiquer avec précision ce qu’il était possible de réaliser avec les combinaisons envisagées, et, par suite, d’établir une base solide pour leur discussion.

En dehors des systèmes dont il vient d’être question, d’autres idées ont été exprimées au cours des séances. Tout d’abord les membres de la Commission ont été unanimes à reconnaître l’utilité du supplément de 18 pages imprimé à partir de 1916 et des notices placées à la fin du volume dont on peut évaluer les pages à 150 en moyenne. D’autre part, M. le Vice-Amiral FOURNIER a montré la nécessité, en présence de la longue période d’économies à outrance qu’entraînera vraisemblablement la guerre actuelle, de limiter l’Annuaire à un nombre de pages qui ne dépassera pas sensiblement le minimum prévu dans le marché ; il pense aussi que dans le développement relatif à donner aux diverses parties de l’ouvrage, il faut établir une distinction bien nette entre celles qui font l’objet des travaux du Bureau et les autres. Enfin il estime que pour ne pas rompre l’harmonie du cadre complet des matières de l’annuaire, tel qu’il aura été adopté par le Bureau, il faudrait le reproduire intégralement dans tous les volumes, de façon que chaque sujet distinct s’y présente à sa même place relative, soit dans son exposé complet, soit sous forme d’une simple mention en renvoi, selon que l’année est paire ou impaire.

M. BAILLAUD partage l’opinion de M. le Vice-Amiral FOURNIER sur ces divers points, et il signale dans l’ensemble des articles un défaut d’homogénéité auquel il conviendrait de porter remède.

M. BIGOURDAN pense que la meilleure solution consiste à publier chaque année un volume unique reproduisant tous les éléments jugées utiles, mais avec cette restriction que l’on ne serait pas astreint tous les ans aux mêmes développements pour les diverses parties de l’ouvrage ; des notes renverraient le lecteur aux Annuaires précédents et au besoin d’autres publications. M. BIGOURDAN donne comme exemple la partie relative aux étoiles pour laquelle il a établi une série d’articles dont chacun paraîtrait dans un ou plusieurs volumes différents et dont l’ensemble résume les connaissances utiles à répandre. Cette méthode qui se prête à des combinaisons variées aurait l’avantage de permettre de développer autant qu’il serait nécessaire les sujets intéressants sans surcharger l’Annuaire.

M. LALLEMAND se déclare partisan de larges réductions dans un grand nombre de parties de l’Annuaire. D’après lui, il n’est pas utile de donner dans ce Recueil des renseignements qui ne servent qu’aux spécialistes car ceux-ci ont à leur disposition des ouvrages bien plus complets. Les astronomes, les géographes, les physiciens, les chimistes et d’une façon générale les professionnels ont recours à d’autres documents. Il suffit donc de grouper dans l’Annuaire les renseignements utiles au grand public.

M. RENAUD reconnaît qu’il y aurait intérêt à entrer dans la voie indiquée par M. BIGOURDAN ; mais, à son avis, il devrait y avoir sur chaque sujet un minimum de renseignements que le lecteur pourra trouver tous les ans. Afin de résoudre la question posée à la commission, il a proposé un projet d’ensemble sur un nouveau mode de publication de l’Annuaire.

Avant de l’exposer, il convient d’abord de se rendre compte de la manière dont cet ouvrage est actuellement rédigé.

En laissant de côté le Supplément et les Notices, les deux derniers Annuaires parus renferment respectivement 764 & 486 pages, soit un total de 1250 pages et une moyenne de 625. Mais en tenant compte des parties communes, l’ensemble des matières contenues dans les deux ouvrages figure sur 1015 pages ; le détail en est donné dans le tableau suivant :

1°/ Calendrier, phénomènes célestes, marées, etc… (paraîssant tous les ans)

144 pages

2°/ La Terre (une partie de 34 pages n’est pas donnée tous les ans)

63

3°/ Astronomie (une partie de 114 pages n’est pas donnée tous les ans)

185

4°/ Géographie & Statistique (paraîssant les années impaires

219

5°/ Tables de survie,

– d° –

22

6°/ Fuseaux horaires,

– d° –

12

7°/ Poids et mesures,

– d° –

32

8°/ Monnaies,

– d° –

60

9°/ Intérêts & amortissements

– d° –

46

10°/ Météorologie,

– d° –

18

11°/ Données physiques & chimiques (paraîssant les années paires)

214

Total

1015 pages

Sur les 1015 pages, il en a 350 environ de texte et 665 de tableaux ; les études signées forment un total d’environ 110 pages. A cet ensemble il faut ajouter : 1°/ le supplément de 18 pages ; 2°/ les notices qui comportaient en 1915 175 pages et 112 en 1916 ; 3°/ la Table des matières et les adresses, d’environ 50 pages. Telle est actuellement la composition de l’Annuaire.

M. RENAUD propose d’adopter dorénavant les nouvelles dispositions suivantes, en ce qui concerne la partie principale de l’ouvrage. A son avis, on doit s’inspirer de l’idée émise par M. le Vice-Amiral FOURNIER, c’est-à-dire donner à l’Annuaire un plan invariable pour que le lecteur trouve tous les ans à la même place sinon le même texte du moins des documents de même nature. D’autre part, avec les éléments de l’Annuaire on pourrait former trois groupes, le premier contiendrait les éphémérides et les prédictions ainsi que les définitions et les renseignements les plus importants : ces éléments seraient publiés tous les ans. Le second groupe serait formé de renseignements dont l’importance paraît moindre et qui ne seraient publiés que tous les deux ans. Enfin le troisième groupe serait composé de tous les articles ou études qui mettent le lecteur au courant d’une question scientifique.

On peut sans inconvénient adopter pour ces articles une période de trois ans et plus, ainsi que l’a proposé M. BIGOURDAN, avec cette restriction toutefois que sur chaque sujet il paraîtrait tous les ans un résumé donnant un minimum de renseignements et renvoyant aux études déjà parues.

L’Annuaire conçu d’après ces idées serait divisé en un nombre fixe de parties ; on garderait la plupart des divisions actuelles ; toutefois la Terre en dehors des données relatives au système planétaire qui feraient partie de l’Astronomie formerait une division à part avec la Météorologie et le Magnétisme détaché des Données Physiques. Les divisions principales seraient subdivisées en chapitres, puis en articles et au besoin en paragraphes, pour faciliter les recherches et donner plus d’homogénéité à l’ouvrage. Le tableau suivant établi à titre d’indication a été dressé en s’inspirant de ces considérations ; les nombres qui y figurent indiquent les nombres de pages :

Anciens annuaires 1915 et 1916 réunis.

Nouvel Annuaire.

Renseignements fournis :

Etudes avec périodes de 3 ans & plus

Total.

tous les ans.

tous les deux ans.

1°/ Calendrier ; éphémérides ; prédictions

144

120

20

140

2°/ Astronomie

185

75

25

85

185

3°/ Terre ; Météorologie ; Magnétisme

103

45

30

30

105

4°/ Statistiques géographiques ; Survie

241

120

40

40

200

5°/ Fuseaux ; Poids & mesures ; Monnaies

104

71

71

6°/ Données physiques & chimiques

192

15

75

30

120

7°/ Intérêt et amortissement

46

6

20

26

1015

452

190

205

847

Si on adoptait les chiffres du tableau, la partie principale de chaque Annuaire comprendrait : 1°/ 452 pages ; 2°/ moitié de 190 pages ; 3°/ une portion qu’on peut évaluer à ¼ de 205, c’est-à-dire un total d’environ 800 pages.

La comparaison entre la première et la cinquième colonne montre que rien ne serait changé à l’importance des parties qui concernent le Calendrier, l’Astronomie et la Terre. Les réductions portant sur les quatre dernières parties en laissant toutefois à chacune d’elles une étendue qui paraît suffisante.

Un annuaire conçu donnerait chaque année sur tous les sujets les renseignements les plus importants ; tous les deux ans, on y trouverait les autres données moins essentielles ; enfin on pourrait y publier de nombreux articles sur des sujets nouveaux ; ces études véritables notices intérieures sont d’un très grand attrait ; elles mettent le public au courant des progrès de la science. Elles paraîtraient en général une seule fois ; elles seraient signalées et résumées dans les Annuaires suivants.

Il semble qu’on peut ainsi concilier la nécessité d’offrir au lecteur tous les ans les renseignements qu’il a l’habitude de trouver et l’obligation de garder à l’ouvrage son caractère scientifique.

Après avoir pris connaissance de ce projet, la Commission l’a approuvé en principe. Il a paru cependant à quelques-uns des membres qu’il était réservé ainsi une part trop large aux renseignements autres que ceux qui se rapportent directement aux études du Bureau des Longitudes ; il leur semble exagéré de consacrer encore 120 pages aux Données Physiques & Chimiques. En réponse à ces observations l’auteur du projet fait remarquer que les nombres portés au Tableau ne sont qu’approximatifs et qu’il sera possible de les modifier et même de les faire varier d’une année à l’autre.

Dans ces conditions la commission propose au Bureau des Longitudes de prendre comme base de discussion le projet qui vient d’être exposé.

Après avoir achevé la partie principale de sa tâche la commission s’est occupée d’autres propositions accessoires.

Au cours d’une des dernières séances M. Emile PICARD a soulevé la question de la signature des articles paraîssant dans le corps même de l’Annuaire.

M. le Vice-Amiral FOURNIER est d’avis que toute étude offrant un caractère personnel ne doit plus porter en titre le nom de son auteur en prenant place dans le corps principal de l’Annuaire ; mais il paraît utile que le nom y soit mentionné en note ou renvoi comme référence.

La commission se rallie à cette opinion.

M. BIGOURDAN propose aussi que la rédaction des diverses parties de l’Annuaire soit répartie en un certain nombre de membres du Bureau qui en assureraient la publication. M. le Président fait observer qu’il existe déjà des sous-commissions constituées à la suite des propositions de M. BAILLAUD et chargées de s’occuper de la rédaction de la Connaissance des Temps, de son Extrait et de l’Annuaire. Le but que se propose M. BIGOURDAN serait donc atteint si chaque sous-commission désignait à cet effet un de ses membres. Il s’établirait ainsi entre les membres spécialement chargés d’une des parties de l’Annuaire et le bureau des calculateurs une collaboration étroite et féconde qui donnerait sans doute les meilleurs résultats et qui faciliterait la réalisation des améliorations projetées.

La commission approuve cette proposition.

En résumé, la commission émet les avis suivants :

1°/ Il n’y a pas lieu d’adopter la proposition de M. le Général BASSOT consistant à publier à long intervalle un volume donnant les parties de l’Annuaire qui ne changent pas, puis chaque année un volume ne contenant que les parties variables.

2°/ Il y aurait inconvénient à comprimer les matières traitées dans deux Annuaires consécutifs pour s’assujettir à les grouper dans un volume annuel contenant un nombre de pages à peu près égal sinon inférieur à la moyenne atteinte actuellement. Cette mesure pourrait être préjudiciable à la vente de l’ouvrage. En outre le système ne laisse plus aux rédacteurs de l’Annuaire une liberté suffisante pour leur permettre de donner à certaines parties des développements qui peuvent être jugés indispensables.

3°/ Le projet préparé par M. RENAUD semble en principe pouvoir être accepté. Imposant à tous les Annuaires un cadre identique, il facilite les recherches ; il permet aussi de varier la rédaction, et de donner aux articles tout le développement nécessaire.

4°/ Toute étude ayant un caractère personnel ne doit plus porter en titre le nom de son auteur en prenant place dans le corps principal de l’Annuaire ; mais il paraît utile que ce nom soit mentionné en note ou renvoi comme référence.

5°/ Il y aurait grand intérêt à faire paraître l’Annuaire le 1er Juillet de chaque année.

6°/ Chacune des sous-commissions nommées en vue de la rédaction d’une des divisions de l’Annuaire désignera un de ses membres pour s’occuper spécialement de la paryie [partie] de l’ouvrage qui la concerne et pour assurer avec la collaboration des calculateurs la publication en temps utile de ce recueil.

Le rapporteur,

J. RENAUD.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Muller, Julien
Commentaires Numéroté de 1 à 10.
Collection Volume 1914-1918
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Rapport”, 1916-03-20, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 19 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/6410

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