Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 27 juin 1917

Titre Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 27 juin 1917
Créateur Appell, Paul (1855-1930)
Contexte Volume 1914-1918
Date 1917-06-27
Contributeur Carpentier, Jules (1851-1921); Appell, Paul (1855-1930);
Identifiant O1914_1918_200
Format 18 x 30,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Dactylographié avec corrections manuscrites; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 27 Juin 1917.

Présidence de M. Carpentier

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

M. HAMY à propos de la lettre de M. MASCART signale une publication émanant du Harvard-Collège et donnant copie des communications envoyées à Harvard-Collège par des observatoires divers, Copenhague compris.

M. BAILLAUD pense que cette publication est envoyée à la suite de notre lettre circulaire. L’observatoire Like [Lick] publie un bulletin analogue.

M. ANDOYER fait remarquer que la publication du Harvard-Collège est ancienne et pense qu’elle nous a déjà été envoyée autrefois.

M. LALLEMAND demande si le bureau n’a rien reçu de M. CELORIA, président de la commission italienne. Le Président du Bureau répond que non.

M. le Président donne communication d’une lettre du Ministre de l’Instruction publique annonçant que le sous-secrétaire d’état des Inventions a besoin de calculateurs connaissant bien les mathématiques pour faire des calculs de trajectoires.

Le Ministre espère que des professeurs de l’Université pourront pendant les vacances se mettre à la disposition des Inventions, 1 Place St-Thomas d’Aquin.

Le Bureau n’a pas de personnel à envoyer mais il donnera à la lettre toutes les suites qu’elle comporte.

Le Président communique une demande de prorogation de congé de un mois émanant de M. COGNEL [Coniel] et accompagnée d’un certificat médical. Le Bureau décide qu’il ne fait pas d’objection à cette demande.

Le Président donne communication d’une lettre de M. le Secrétaire RENAUD datée de Londres.

M. Renaud est très satisfait des travaux qu’il poursuit à Londres. Toutes nos conditions sont acceptées <presque> sans changement par l’Amirauté britannique.

M. le Secrétaire sera encore absent le 3 Juillet.

M. LALLEMAND confirme ces renseignements ; sur un point seulement il y a divergence : l’Amirauté britannique n’adopte pas l’heure d’été en haute mer. Il y a un intérêt évident à ce que les marines française et anglaise aient la même heure.

M. HAMY fait une communication sur la méthode LOEWY pour mesurer la constante d’aberration. Il fait ressortir les erreurs que comporte la méthode. La principale cause d’erreur est que les axes des deux faisceaux sont distincts et convergent sous un angle très aigu.

M. HAMY montre comment il faudrait modifier la méthode Loewy pour la rendre pratique et précise. Il indique comment on pourrait s’y prendre pour que les axes des faisceaux coïncident. Il y aurait là un travail très intéressant à entreprendre.

Cette communication est discutée. M. le Président, M. BAILLAUD, M. CLAUDE, M. BIGOURDAN, prennent successivement la parole.

M. APPELL expose sommairement les résultats indiqués par M. JABLONSKI1 dans un mémoire présenté à l’académie des Sciences.

M. SUNDMANN [Sundman] et M. Lévy CIVITA [Levi-Civita] ont étudié dans des cas particuliers le choc dans le problème des <trois corps.>

M. JABLONSKI, sans modifier essentiellement les méthodes, étudie le cas général du choc dans le problème des n corps. Il montre que les points qui se rencontrent affectent des configurations spéciales régulières ou rectilignes.

M. BAILLAUD parle des retenues faites aux membres du Bureau absents. Il indique que ces absences peuvent être dues à des missions ou, comme il est arrivé pour M. Guyou, à la maladie ; les Membres en question ne continuant pas moins à travailler pour le Bureau, n’y-a-t-il pas lieu, dit-il, de mettre la question à l’étude.

Après l’examen de divers textes de réglements, et un échange de vues auquel prennent part MM. ANDOYER, <E. Picard,> l’Amiral FOURNIER, BIGOURDAN et M. le Président, le Comité décide qu’il n’y a pas lieu de [barré : modifier le statu-quo.] <prendre de décision aujourd’hui.>

La séance est levée à 16 heures 5’.

Le Secrétaire

P. Appell

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Carpentier, Jules (1851-1921)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1914-1918
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 27 juin 1917”, 1917-06-27, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 25 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/6443

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