Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 14 août 1918

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 14 août 1918.

Présidence de M. Carpentier.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

M. le Président donne lecture :

1°. d’une lettre du Ministre de l’Instruction publique donnant avis qu’un secours extraordinaire de 200^f est accordé à Mad. Capdevielle.

2°. d’une lettre de M. Soury, ancien élève de l’Ecole Polytechnique, chef du contrôle des chemins de fer, qui s’offre à faire des travaux de calculs.

La réponse à faire à M. Soury ne pouvant qu’être négative, M. le Président dit qu’il pourrait convoquer M. Soury afin de savoir dans quelles conditions il prêterait son concours au Bureau.

<A l’occasion du procès-verbal,> M. Baillaud expose, en ce qui concerne M^elle Saint-Paul, que l’Observatoire est autorisé à lui donner des travaux de calculs supplémentaires jusqu’à la fin du mois de Septembre. Dans le cas où le Bureau pourrait de son côté lui en donner, il est à supposer que le Ministère n’accueillerait pas une nouvelle demande de l’Observatoire à son profit. M. Baillaud préférerait d’ailleurs que M^elle Saint Paul obtint ces travaux du Bureau, maintenant qu’elle est calculatrice titulaire. M. Andoyer fait connaître que M^elle Saint Paul pourra avoir autant de travaux supplémentaires que son état de santé lui permettra d’en faire.

En ce qui concerne M^me Lemaire et M^elle de Bauller, qui sont à l’Observatoire dans une situation analogue à celle où se trouvait M^elle de Saint Paul, M. Baillaud dit que si le Bureau ne peut pas arriver à se les attacher, comme M^elle Saint Paul, à cause de leur âge, il y aurait lieu d’examiner, si le bureau désire avoir pour elles une solution, s’il ne serait pas possible d’en faire des calculatrices temporaires avec avancements, comme par exemple Mad. Schmid. Car il est à remarquer que la situation très modeste qui leur est faite à l’Observatoire n’est susceptible d’aucune amélioration.

M. Andoyer, qui est très favorable au maintien de M^e Lemaire et de M^elle de Bauller, dit que la question ne pourra être examinée utilement qu’après la période des vacances.

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 15^h40.

Le Secrétaire,

E. Siméon