Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 20 août 1919

Titre Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 20 août 1919
Créateur Renaud, Marie-Joseph-Auguste (1854-1921)
Contexte Volume 1919-1923
Date 1919-08-20
Contributeur Renaud, Marie-Joseph-Auguste (1854-1921); Andoyer, Henri (1862-1929);
Identifiant O1919_1923_037
Relation O1919_1923_038
Format 17,7 x 30,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Dactylographié avec corrections manuscrites; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 20 AOUT 1919.

Présidence de M. ANDOYER

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

I – Le Bureau ayant reçu l’Almanach radio-suisse qui devait être joint à la lettre du 6 août courant dont il a été question à la précédente séance, décide qu’il sera répondu au Directeur de cette publication que l’Annuaire de 1919 donne dans son Supplément pour 1920 tous les renseignements astronomiques utiles, <et que> La Connaissance des Temps qui parait 3 années à l’avance fournit aussi des renseignements à ce sujet.

II – M. BAILLAUD donne lecture de la lettre qu’il a reçue de M. RENAUD lui demandant s’il existe une traduction anglaise de l’ouvrage publié par le Bureau des Longitudes sur les travaux de la Conférence Internationale de l’Heure, réunie à Paris en 1912. M. BAILLAUD croit qu’il n’y a pas de traduction ; il fait des recherches dont le résultat n’est pas encore connu.

III – Au sujet des traductions en diverses langues des comptes-rendus des Conférences internationales, un échange de vues a lieu entre les Membres du Bureau.

IV – M. BAILLAUD signale que dans la Conférence qui [barré : a eu lieu] <s’est réunie> récemment au sujet de la radiotélégraphie, on a soulevé la question relative aux signaux horaires. Il rappelle qu’à la Conférence de l’heure il n’a pas été possible de se mettre d’accord avec les Américains au sujet d’un schéma officiel pour l’émission de ces signaux. Les Américains, ne voulant pas changer leur système, ont gardé les points, tandis qu’en Europe on s’est servi des traits. Or, il est possible que la question soit reprise prochainement et si l’on touche en quelque point à la convention, on sera sans doute amené à faire un ensemble nouveau. Il faut donc examiner ce qu’il convient de proposer. M. BIGOURDAN fait remarquer que la portée des signaux par TSF était depuis 1912 notablement agrandie, il y aurait grand intérêt à tous les points de vue à réduire le plus possible le nombre des postes d’émission. M. BAILLAUD pense qu’à la suite du projet de détermination du réseau mondial des longitudes, il pourra peut-être se produire une proposition d’envoyer des signaux horaires de Paris qui seront comparés à Washington et réciproquement des signaux de Washington qui seront comparés à Paris, les deux observatoires ne faisant plus qu’un seul ensemble au point de vue de la détermination de l’heure.

Etant donné qu’on a pour but d’augmenter la précision, on demandera à réduire beaucoup les observations méridiennes pour la correction des pendules ; c’est par l’association de plusieurs observatoires qu’on arrivera à définir l’heure d’un méridien.

M. BIGOURDAN estime qu’on sera amené ainsi à augmenter le nombre des pendules.

M. BAILLAUD pense qu’il faut aussi plusieurs/observatoires pour avoir des déterminations indépendantes.

M. CLAUDE voudrait qu’on puisse comparer directement entre elles les pendules des divers observatoires, chaque observatoire envoyant à l’un deux les états de ses pendules. On arriverait à donner un poids à chacun de ces instruments et on aurait un très grand [barré : intérêt] nombre de pendules pouvant concourir à la conservation de l’heure.

M. BIGOURDAN rappelle que tel était bien le but que s’était proposé la Conférence de l’heure, et on avait même décidé que le résultat devait être communiqué au bureau de Potsdam. M. BAILLAUD fait remarquer que, dans la pratique, on s’est heurté à d’assez grandes difficultés. On a constaté à Greenwich des différences qui s’élevaient avec Paris à 27 centièmes de seconde. A Nice récemment on a eu des corrections qui variaient de 12 à 40 centièmes de seconde, ; à Gênes, on a fait des comparaisons qui ont montré des écarts d’une demi-seconde.

La séance est levée à 16h10

Le Secrétaire,

J. Renaud

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Andoyer, Henri (1862-1929)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1919-1923
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 20 août 1919”, 1919-08-20, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 25 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/6567

Item Relations

This item has no relations.

FR751142302_006_015652_A.jpg
FR751142302_006_015653_A.jpg
FR751142302_006_015654_A.jpg
FR751142302_006_015655_A.jpg