Procès-verbal de la séance du 9 mars 1921

Procès-verbal de la Séance du 9 Mars 1921

Présidence de M. Hamy.

Le PRÉSIDENT annonce <qu’il a vu M. Renaud> que M. RENAUT [Renaud] va beaucoup mieux : M. Renaut pourra venir au Bureau dans huit jours.

Le PRÉSIDENT signale que dans la table de l’Annuaire ne figure pas le mot voie-lactée ; il faut évidemment le mettre avec une indication correspondante dans le texte, fût-elle très brève.

M. BIGOURDAN annonce qu’il veut bien se charger de la rédaction.

M. de GRAMONT dit <qu’il> a cherché <inutilement> les altitudes des principaux observatoires.

M. le PRÉSIDENT et M. BIGOURDAN indiquent que le renseignement se trouve dans la Connaissance des Temps.

M. le PRÉSIDENT signale que les éphémérides nautiques viennent d’être distribuées. Il avait été entendu avec Gauthier-Villars que le brochage serait supprimé et que la brochure serait mise sous carton. Il est indispensable qu’un ouvrage qui sera consulté sur le pont d’un bateau soit sous carton. Une observation sera faite à la Librairie Gauthier-Villars.

M. l’Amiral FOURNIER s’associe à ces observations. Il ajoute qu’il vaudrait mieux brocher la Connaissance des Temps et cartonner les éphémérides nautiques.

M. LALLEMAND demande que le prix soit indiqué sur la couverture. – Le Général FERRIÉ insiste également dans ce sens.

La proposition est adoptée.

M. le PRÉSIDENT annonce que les propositions de Gauthier-Villars pour l’an prochain vont arriver ; on peut espérer une baisse de prix.

Le Général FERRIÉ donne des renseignements sur les dates et heure <de la réunion> du Comité de Géodésie et de Géophysique. Il indique que le mercredi 13 le Comité national d’astronomie se réunira à 9h. 1/2 dans la salle de l’Académie française.

M. APPELL dit qu’il a vu M. Coville, conformément au mandat qui lui avait été donné par le Bureau et que le Conseil des Observatoires se réunira mardi 12 à 9h.

Le Général FERRIÉ annonce que M. LACROIX propose que la Commission de Géodésie [en marge : et de Géophysique] se réunisse mercredi après midi à 4h. 30 dans la salle de l’Académie des Sciences. Il ajoute qu’il a reçu une lettre de l’Observatoire d’Adélaïde annonçant que l’Observatoire est très satisfait des signaux de Lyon et demandant de nouveaux signaux pour le 20 avril et le 10 mai. Le Général demande si le Bureau des Longitudes ne voit pas d’inconvénients à adopter les propositions de l’Observatoire d’Adélaïde.

M. le PRÉSIDENT dit que le Bureau n’a pas à intervenir officiellement, mais qu’il fait entièrement confiance au Général Ferrié.

M. BIGOURDAN expose qu’à Greenwich on se sert d’une horloge fabriquée par des horlogers anglais et qui est à pression constante.

Le Général FERRIÉ demande la parole pour une troisième question, d’accord avec M. ROLLET DE L’ISLE. Il indique qu’un ingénieur hydrographe, M. MARTY [Marti], met au point des appareils de sondage par le son. Il demande si le Bureau ne désirerait pas voir l’appareil. Cet appareil est très précis ; il enregistre le temps par un grand enregistreur à tambour.

Le PRÉSIDENT remercie M. Ferrié et dit que quand M. Marty le voudra il pourra apporter son appareil et expliquer son emploi.

Le Général FERRIÉ indique que l’inventeur se sert de détonations et qu’il étudie l’utilisation des ultrasons.

M. le PRÉSIDENT signale les anomalies qui se présentent pour la propagation du son dans l’eau. Par certains temps qui paraissent beaux on n’entend rien : les ondes disparaissent par suite de la distribution des couches [mot barré] isothermes.

M. DESLANDRES demande si, quand on fait un sondage dans une passe, on obtient immédiatement la réponse.

M. ROLLET DE L’ISLE et le Général FERRIÉ répondent par l’affirmative : le son se réfléchit sur le fond.

M. le PRÉSIDENT rappelle que la détonation du fulminate dans l’eau n’est pas entendue parce qu’il ne se propage qu’une onde constituant le front de l’onde.

Le Général FERRIÉ répond que c’est précisément ce qu’enregistre les appareils de repérage par le son usités dans la marine. [signe illisible]

Le Général FERRIÉ demande la parole pour une quatrième communication. – Il a vu M. BOUCHEROT qui, au nom du Syndicat professionnel des Ingénieurs électriciens français, l’a entretenu de la sépulture d’Ampère et de l’ouverture d’une souscription. Il donne lecture d’une circulaire de M. BOUCHEROT. Il insiste sur l’utilité qu’il y aurait à faire quelques chose de plus pour la mémoire d’Ampère.

M. Emile PICARD dit que les Américains ont fêté Ampère.

M. le PRÉSIDENT, MM. BIGOURDAN et ANDOYER jugent indispensable qu’on célèbre le centenaire de l’expérience d’Ampère. L’Académie pourrait s’en charger.

M. le PRÉSIDENT demande si l’Académie pourrait s’occuper de la question et en charger plus particulièrement la section de physique.

Ampère est né en 1775 et mort en 1836.

La séance est levée à 16h. 30.

P. Appell