Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 30 mars 1921

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 30 mars 1921.

Présidence de M. Hamy

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

La séance est ouverte à 15^h30.

I. – Le Président donne lecture de la correspondance qui consiste en :

1° Une lettre de M. Renaud, s’excusant de ne pouvoir assister à la séance.

2° Une lettre de la maison Gauthier-Villars, qui se voit dans l’impossibilité d’abaisser le prix de la Connaissance des Temps et de l’Extrait, malgré le désir qu’elle en aurait.

3° Une lettre de Madame Souchon priant le Bureau d’appuyer sa demande de secours annuelle adressée au Ministre de l’Instruction publique.

II. – M. Hamy informe le Bureau : 1° que l’appareil qu’il a imaginé pour étudier les irrégularités dans le déplacement de l’axe optique d’une lunette méridienne est terminé. Il se propose d’adapter cet appareil à l’instrument des longitudes appartenant au Bureau et qui se trouve à l’Observatoire de Paris. En conséquence, il demande l’autorisation de faire prendre cet instrument par la maison Prin.

2° Il compte employer un des prismes de 60° et de 0^m.14 de côté appartenant au Bureau pour monter un prisme-objectif permettant la mesure des vitesses radiales grâce à un spectre de comparaison obtenu avec un collimateur ainsi qu’il l’a expliqué dans une note publiée dans les Comptes rendus…

3° Enfin, il demande à utiliser quelques piles électriques appartenant aussi au Bureau pour alimenter des lampes électriques destinées à des études de photométrie se rapportant au problème de la photographie des étoiles en plein jour dans le voisinage du Soleil.

III. – A propos du prisme-objectif, M. Bigourdan rappelle que c’est Rochon qui, le premier, en 1787, obtint le spectre d’une étoile – de Sirius – avec une lunette munie d’un prisme. Il observa un simple trait lumineux coloré, sans y remarquer de raies… C’est [barré : Fraunhofer, qui, en 1816] <Wollaston qui en 1802> constata la présence des raies… On doit à Rochon plusieurs autres travaux remarquables : c’est lui, en particulier, qui a indiqué la méthode, encore employé aujourd’hui, pour obtenir des pièces de verre homogènes.

M. Deslandres se souvient d’avoir vu le prisme-objectif original dont s’était servi Fraunhofer ; Il était conservé dans l’Observatoire de M. von Konkoly à O’Gyalla.

M. Deslandres rappelle que le comité français d’Astronomie se réunira le mercredi 13 avril à 9^h½, à l’Institut, dans la salle de l’Académie des Sciences.

La séance est levée à 16^h

Par intérim :

A. de la Baume Pluvinel