Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

7 floréal 59e assemblée

Title 7 floréal 59e assemblée
Creator inconnu
Contexte Cahier 1795-1797
Date 1796-04-26
Identifier O1795_1797_068
Format 19 x 22,6 cm; image/jpeg;
Publisher Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Rights CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

59e assemblée

7 floréal an IV

[26 avril 1796]

 

[Barré : Lalande a annoncé qu'il avait écrit à la citoyenne Lemonnier[1] pour déposer à l'Observatoire le mural et les registres.] Elle n'a point fait de réponse.

Lettre de Flaugergues qui est disposé à aller à Toulon si on le nomme à cet observatoire. Borda se charge d'écrire au ministre.

[Barré : Lettre de Méchain du 24 germinal : il a toujours l'argent du cercle vendu à l'observatoire de Milan. Il faudrait l'autoriser à l'employer.] Cela ne regarde pas le Bureau, dit-on ; mais la loi met à sa disposition tous les instruments.

Lettre de Mendoza qui sollicite Ramsden pour notre lunette méridienne.

Lalande annonce qu'il a reçu les observations de Maskelyne pour 1794. 40 pages in folio.

 

Pas de signature.



[1] Pierre-Charles Le Monnier (1715-1799) était fils d'un astronome membre de l'Académie royale des sciences à partir 1725 ; il observa dès l'âge de 17 ans à la rue des Postes, fut reçu en 1736 à l'Académie qui l'envoya mesurer un degré en Laponie avec Maupertuis, puis obtint en 1742 un logement au couvent des Capucins de la rue Saint-Honoré où il installa son observatoire, introduisant en France l'usage de l'instrument des passages et d'excellents instruments de fabrication britannique, et traça l'année suivante la grande méridienne de l'église Saint-Sulpice. Apprécié par le roi Louis XV, professeur d'astronomie au Collège de France, il protégea Lalande, le père Chrysologue ou encore Pingré, et envoya Lalande à Berlin à sa place pour les observations lunaires correspondantes à celles de Lacaille au Cap de Bonne-Espérance. Il se brouilla ensuite avec Lalande, qui avait pris le parti de son rival Lacaille quant aux méthodes et techniques astronomiques et nautiques, auxquelles Le Monnier se consacra particulièrement, en plus d'observations des étoiles et de la lune particulièrement suivies et nombreuses. Il déduisit le premier d'après ses observations météorologiques l'influence de la lune sur la Terre. Sa deuxième fille épousa Lagrange en 1792. Depuis 1791, une attaque l'avait rendu dépendant.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Commentaires Partie basse du recto du 16e feuillet. Même vue que la précédente
Collection Cahier 1795-1797
Citation “7 floréal 59e assemblée”, 1796-04-26, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le September 19, 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/68

Item Relations

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