Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 10 octobre 1923

Titre Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 10 octobre 1923
Créateur Fichot, Eugène (1867-1939)
Contexte Volume 1919-1923
Date 1923-10-10
Contributeur Fichot, Eugène (1867-1939); Picard, Émile (1856-1941);
Identifiant O1919_1923_289
Relation O1919_1923_290; O1919_1923_291; O1919_1923_292;
Format 17,4 x 30,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Dactylographié; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 10 Octobre 1923.

Présidence de M. PICARD

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

M. le Président donne lecture d’une lettre par laquelle M. BIGOURDAN, Président du Comité d’organisation du Congrès de Chronométrie, invite le Bureau des Longitudes à se faire représenter par un délégué aux séances de ce Congrès. M. BIGOURDAN est désigné par le Bureau.

Le Directeur de l’Observatoire magnétique et météorologique de Batavia fait savoir qu’à dater du 1er janvier 1924 le temps officiel de JAVA sera le temps moyen du méridien 110° Est de Greenwich (7h.20m.).

M. BAILLAUD informe le Bureau qu’il a reçu du Colonel MAILLE le dossier relatif aux observations à l’astrolabe faites par cet officier supérieur ; les calculs des 8 séries d’observations sont entièrement achevés. Sur l’invitation de M. le Président, M. BAILLAUD remettra ce dossier au Bureau dans la prochaine séance. Le Colonel PERRIER déposera également le registre portant copie des observations du Capitaine REGNIER.

M. le Général FERRIÉ remet au Bureau la traduction de trois mémoires de M. MORGAN, astronome à Washington, récemment parus dans l’Astronomical Journal. M. BIGOURDAN, qui a déjà pris connaissance de ces mémoires, en fait une analyse sommaire.

Le premier mémoire est relatif aux variations diurnes des corrections de pendules. L’existence de ces variations avait été soupçonnée par des observations faites il y a quelques années au Chili, puis confirmée par l’Observatoire de Lick. Des différences assez grandes semblaient révéler la présence d’un terme dépendant de la position du soleil. M. GONNESSIAT, au contraire, n’avait pas trouvé de terme analogue. Par comparaison des valeurs extrêmement faibles et de signes contraires (-0s,007 et +0s,004) qu’il a trouvées dans deux séries différentes, M. MORGAN est amené à conclure qu’un tel terme n’existe pas.

Le deuxième mémoire concerne la comparaison de deux cercles méridiens, l’un de 6 pouces, l’autre de 9 pouces, en service constant à Washington. Ces instruments fournissent parfois le même jour les corrections de pendule différant de 0s,2 ; chaque retournement de la lunette amène d’ailleurs un écart manifeste. Ces résultats ne sont pas nouveaux et peuvent être rapprochés de ceux qu’avaient donnés les instruments anglais en 1901, lors de la détermination Paris-Greenwich. M. MORGAN trouve pour erreur probable d’incertitude des moyennes une valeur de 2 à 3 centièmes.

Le troisième mémoire compare les grands et les petits instruments : M. MORGAN n’avait à sa disposition que les deux cercles de 6 et 9 pouces et les instruments Gautier. Les écarts maxima ont été de 0s,08 avec les petits instruments et de 0s,07 avec les grands ; les moyennes diffèrent de 0s,03 pour les petits et de 0s,02 pour les grands. M. MORGAN en conclut que les grands instruments présentent quelques avantages, mais que pour la détermination de l’heure à envoyer chaque jour, on peut employer les petits instruments, sous réserve de contrôler leurs indications par celles des grands.

M. BIGOURDAN appelle l’attention du Bureau sur l’avantage qu’il y aurait à faire commander directement la seconde pour le mouvement du balancier des pendules sans passer par l’intermédiaire de la roue d’échappement. Actuellement, on dire que les horloges et les instruments de détermination de l’heure atteignent une précision équivalente, mais la roue d’échappement ne conserve certainement pas toute la régularité dont est susceptible le mouvement du balancier.

Une discussion s’engage à ce propos sur la constance des divers mouvements pouvant servir à la mesure du temps.

La Séance est levée à 16 heures 30.

Le Membre du Bureau, Secrétaire

E. Fichot

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Picard, Émile (1856-1941)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1919-1923
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 10 octobre 1923”, 1923-10-10, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 18 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/6815

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