Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 26 décembre 1923

[texte masqué par la reliure : A. Jobin n’a pas remis le P.V. du 19.]

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 26 Décembre 1923.

Présidence de M. Andoyer

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

M. le Président donne lecture d’une lettre de M. A. Bergeot, à la Haute Biche, La Chapelle du Bois (Sarthe), demandant si l’on pourrait lui fournir le complément de la table VIII des Ephémérides nautiques pour les latitudes comprises entre 63 et 90°. Renvoyé pour réponse à M. Fichot.

Une note de M. le Secrétaire administratif informe le Bureau que, malgré ses demandes réitérées, la maison Beaudoin n’a pas encore fait connaître le prix des deux oscillographes Abraham commandés depuis longtemps par le Bureau. Une nouvelle démarche sera faite auprès de la maison Beaudoin pour obtenir ce renseignement.

M. le Général [barré : Cotton] Ferrié donne lecture d’une lettre de M. Cotton, chef du Service géodésique d’Australie, au sujet du projet concernant les longitudes. M. Cotton est d’avis que la réalisation de ce projet serait susceptible de jeter une vive lumière sur la question des déformations de l’écorce terrestre, et regrette l’opposition manifestée par les anglais. M. Cotton fait savoir, en outre, qu’à la suite d’un vœu émis par le Congrès panpacifique qui s’est tenu récemment à Sydney, la station à grande puissance d’ Honolulu transmet quotidiennement 300 signaux scientifiques qui sont enregistrés par tous les observatoires en bordure du Pacifique : les résultats seront envoyés au Président du Bureau International de l’Heure.

A ce propos, M. le Général Ferrié fait connaître au Bureau les premiers résultats fort intéressants de l’étude récemment entreprise sur la propagation des ondes courtes. Avec une énergie très réduite, on se fait aisément entendre dans toute la France ; même un simple amateur, à la vérité fort habile, a pu se faire entendre en Amérique avec des ondes de 200 mètres, en n’employant qu’un demi-cheval, et sans antenne. Le Général Ferrié prépare un essai entre Paris et Djibouti avec des ondes de 50 mètres.

La séance est levée à 15 heures

Le Secrétaire p.i.

E. Fichot