Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 19 mars 1924

Titre Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 19 mars 1924
Créateur Fichot, Eugène (1867-1939)
Contexte Volume 1924-1926
Date 1924-03-19
Contributeur Fichot, Eugène (1867-1939); Picard, Émile (1856-1941);
Identifiant O1924_1926_015
Format 19,8 x 30,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Dactylographié; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 19 MARS 1924.

Présidence de M. PICARD

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

M. le Président fait part au Bureau de la mort de M. ANGOT, membre correspondant, et fait l’éloge du défunt, qui s’était surtout consacré à l’étude de la Météorologie.

M. ANDOYER informe le Bureau qu’il a donné audience à M. DUBERNY [Deberny], qui désirait avoir communication des phases de la Lune pour l’année 1926. M. ANDOYER propose que les personnes étrangères au Bureau qui désireraient obtenir des renseignements similaires soient dorénavant adressées à la maison Gauthiers-Villars [Gauthier-Villars], où les manuscrits des Ephémérides non encore publiées seraient mis à leur disposition.

Cette proposition est adoptée.

M. le Général BOURGEOIS donne lecture d’une lettre qu’il a adressée à M. CLAVERIE [Clavery], Ministre résident de France à Quito, à propos des données géographiques relatives à l’Equateur qui figurent dans l’Annuaire.

M. BAILLAUD remet au Bureau, pour être joint au dossier MAILLES [Maille], un cahier d’observations à l’astrolabe à prisme S.O.M. faites en Septembre 1923, à l’Observatoire de Paris par le Père LEJAY, astronome à Shang-Haï [Shanghai]. La correction de pendule donnée par 4 soirées d’observations diffère en moyenne de 0s,02 des valeurs adoptées par le Bureau de l’Heure.

M. BAILLAUD analyse ensuite un intéressant mémoire de M. DODWELL, astronome du Gouvernement de l’Australie du Sud, dont il a en [eu] communication par le Général FERRIÉ. Ce Mémoire est un exposé critique des déterminations de longitudes australiennes entreprises depuis 1913. Il décrit les instruments astronomiques employés et le mode des observations. M. DODWELL préconise l’emploi simultané d’instruments différents et une méthode uniforme de réception des signaux ; il estime qu’il ne faut pas rejeter les résultats extrêmes et que la moyenne de ces résultats ne s’écarte guère de la valeur réelle. M. DODWELL rappelle que la Conférence de Rome a recommandé que la détermination du temps étalon soit basée sur la réception du plus grand nombre d’Observatoires possible et conclut en faveur de l’exécution du plan FERRIÉ, avec instruments fixes et instruments portatifs.

Le texte complet du Mémoire de M. DOLWELL [Dodwell] est remis au Bureau par M. le Général FERRIÉ.

M. BIGOURDAN donne des renseignements sur la liaison des Observatoires en ce qui concerne la détermination du temps étalon. Le concours des Observatoires français n’a pu jusqu’ici être réalisé, Alger a cessé d’envoyer des signaux en 1922 et Nice n’est pas encore prêt. Quant aux différentes méthodes de réception des signaux, elles ont été soigneusement étudiées dans le travail de l’Observatoire du Caire dont M. BIGOURDAN a déjà entretenu le Bureau. M. KNOX-SHAW donne la préférence au renforcement automatique des signaux relatifs aux coïncidences. Cette même méthode, modifiée par M. JOUAUST, est également utilisée en France. Mais la méthode de l’oreille ne peut être abandonnée complètement à Paris, car elle est nécessaire pour calculer immédiatement l’heure exacte d’envoi des premiers signaux, ce calcul ne pouvant être effectué avec la méthode d’enregistrement qui comporte un dépouillement très laborieux.

M. FICHOT expose au Bureau le résultat de ses recherches sur la surface de l’onde-marée dans les mers ouvertes soumises au régime amphidromique. Cette surface coupe à tout instant le plan de niveau moyen suivant les lignes de pleine ou basse mer se rapportant à l’époque antérieure d’un quart de période, et peut être géométriquement engendrée par le déplacement d’une sinusoïde d’amplitude verticale variable. Elle présente, sur la verticale des points morts où le courant reste constamment nul, des cols d’altitude variable avec le temps et d’où se détachent des lignes de faîte et de thalweg tendant asymptotiquement vers les lignes le long desquelles se produisent la pleine et la basse mer. Contrairement à l’impression d’un observateur dont la vue pourrait embrasser l’ensemble du phénomène, la pleine mer, en un point donné, ne se produit donc nullement à l’instant où ce point paraît atteint par la crête de l’intumescence. Il faut en excepter les seuls points de l’axe de l’amphidromie et des perpendiculaires à cet axe passant par les points morts.

La séance est levée à 16 heures 45.

E. Fichot

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Picard, Émile (1856-1941)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1924-1926
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 19 mars 1924”, 1924-03-19, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 19 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/6846

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