Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 12 mai 1926

Titre Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 12 mai 1926
Créateur Fichot, Eugène (1867-1939)
Contexte Volume 1924-1926
Date 1926-05-12
Contributeur Fichot, Eugène (1867-1939); Lallemand, Charles (1857-1938);
Identifiant O1924_1926_134
Format 19,5 x 30,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes

Procès-verbal de la Séance du 12 Mai 1926.

Présidence de M. Lallemand

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

Dépouillement de la Correspondance :

a) L’Observatoire de Lyon demande un envoi supplémentaire de deux exemplaires de la Connaissance des Temps pour 1928. Accordé.

b) M. Sfez, de Tunis, demande une Table fournissant pour l’ellipsoïde de Clarke les longueurs, de minute en minute de [mot barré] latitude, des arcs de méridien et de parallèle. Transmis pour réponse au Général Directeur du S. Géogr. de l’Armée.

c) La Société des relations culturelles entre l’Union des R.S.S. et l’étranger annonce l’envoi de publications de l’Institut géodésique de Moscou et demande que le Bureau fasse échange de ses propres publications par la même voie. Accepté.

d) Le Directeur de l’Office National météorologique transmet une lettre du Dr du Meteorological Office de Londres au sujet de l’emploi du millibar, qui est utilisé actuellement par la Norvège, la Belgique, l’Angleterre et l’Espagne. Le général Delcambre estime [barré : qu’il] que la France aurait avantage à entrer dans la même voie, sans quoi on risquerait de voir l’Angleterre revenir aux pouces et lignes ; il a la conviction que l’Italie suivrait volontiers la France, et demande l’avis du Bureau des Longitudes.

Après discussion, le Bureau considère que le Bar (ou Hectopièze) figurant dans le Tableau annexé au décret du 26 Juillet 1919 qui fixe les unités légales françaises, [barré : et] son emploi en Météorologie est tout-à-fait légitime et ne peut présenter aucun inconvénient.

Le Secrétaire signale parmi les pièces imprimées de la Correspondance :

1° une réponse de Jeans à l’objection formulée par Eddington contre la nouvelle théorie des Céphéïdes : la vitesse de rotation de la périphérie d’une étoile doit être considérablement diminuée par le flux radiant émané du noyau et c’est avec la durée de rotation du noyau central qu’il y a lieu d’identifier la période de la variation lumineuse. (Observatory, Avril 1926)

2° la description par Mac Even d’observations faites en Avril 1924 et confirmant la durée de rotation de 68 heures attribuée par Pickering à Vénus. <(British Astronom. Association, Vol. 36, n° 6)>

3° un mémoire de J. J. Thomson sur l’Intermittence de la force électrique, dans le but de concilier la théorie ondulatoire de la lumière avec celle des quanta. Par la considération d’impulsions finies se produisant à intervalles finis, J. J. Thomson arrive à expliquer la dissociation spontanée des systèmes atomiques et la production des rayons Röntgen. Il parvient à la notion du quantum de lumière, auquel il conviendrait d’attribuer les effets photo-électriques, tandis que les phénomènes d’interférence résulteraient d’ondes électriques du type classique. Wittaker [Whittaker] a montré que, moyennant [barré : l’adjonction] une légère modification à l’expression de la divergence du vecteur force magnétique, la conception de Thomson est compatible avec les équations de Maxwell. (Proceed. Roy. Soc. Edinburgh, vol. 46).

M. Andoyer présente au Bureau ses 1er et 2eme Mémoires sur la théorie analytique du mouvement de la Lune, dans lesquels il révise et complète l’œuvre de Delaunay : les développements ont été poussés jusqu’aux termes du 10e ordre. Le 3eme Mémoire contiendra les termes dépendant de la parallaxe. M. Andoyer a pris la précaution de vérifier tous ses calculs par des méthodes différentes, ce qui confère à ses résultats une garantie complète d’exactitude. Etant donnée l’incertitude que présente la position de la Lune, M. Andoyer ne peut comprendre que les observations d’occultations aient pu fournir à M. Esclangon une valeur admissible pour la vitesse d’entrainement de la Terre dans l’espace.

M. Bigourdan est d’avis que les observations d’occultations seraient susceptibles d’une très grande précision si l’on pouvait définir avec certitude le point d’observation ; malheureusement, les irrégularités du relief lunaire sont un obstacle à cette définition. La question néanmoins mériterait d’être mise à l’étude. Un échange de vues a lieu à ce propos entre MM. Andoyer, Bigourdan et Hamy. M. Bigourdan signale qu’il a pu noter la réapparition d’une étoile déjà occultée avant son occultation définitive.

La séance est levée à 16h.45

E. Fichot

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Lallemand, Charles (1857-1938)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1924-1926
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 12 mai 1926”, 1926-05-12, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 20 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/6963

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