Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 13 juillet 1927

Titre Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 13 juillet 1927
Créateur La Baume Pluvinel, Aymar de (1860-1938)
Contexte Volume 1927-1929
Date 1927-07-13
Contributeur La Baume Pluvinel, Aymar de (1860-1938); Hamy, Maurice (1861-1936);
Identifiant O1927_1929_030
Format 19,6 x 30,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes

Procès-verbal de la Séance du 13 juillet 1927.

Présidence de M. Hamy

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

La séance est ouverte à 16h

Le Président donne lecture d’une circulaire du Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts interdisant aux Etablissements publics de porter sur leurs comptes des gratifications données au personnel de ces établissements.

Monsieur Bigourdan a étudié les signaux horaires émis par les diverses stations de radiodiffusion au point de vue de la régularité d’espacement de ces signaux. Pour les stations de Lafayette et de la Tour Eiffel (longueurs d’onde 32m et 2600m) les écarts <moyens> ne dépassent pas 0s,003.

Pour Saïgon ils sont de 0s.004 et pour Arlington ils atteignent 0s.009.

La régularité d’espacement des signaux horaires ne peut être réellement obtenue que si l’émission est faite par un pendule battant librement pendant toute la durée de l’émission des signaux.

Monsieur Deslandres fait remarquer que la durée de rotation de la Terre sur elle-même, déterminée par ses observations astronomiques, pourrait varier légèrement dans le cours des années sans qu’il soit possible de constater cette variation. A ce sujet, Monsieur Hamy rappelle que Lippmann a montré par des mesures électriques que la constance du temps qui s’écoule avait pour conséquence la constance de la résistivité d’une colonne de mercure. Mais la résistivité du mercure peut varier d’un échantillon à l’autre ; le mercure est un métal complexe ; Aston y a reconnu 4 à 5 isotopes.

Monsieur Deslandres croit que les pendules du Général Ferrié et de ses collaborateurs, dans lesquelles le mouvement est entretenu par un faible courant électrique lancé toutes les secondes par l’action de la lumière sur une cellule photo-électrique, donnera d’excellents résultats.

Monsieur Hamy dit que le courant d’entretien doit être assez énergique et suivi d’un courant de compensation pour amortir le mouvement.

Pour Monsieur Bigourdan la meilleure solution est dans un pendule libre [barré : recevant une impulsion seulement au bout de plusieurs secondes, lorsque l’amortissement devient sensible.] <que l’on cesse d’entraîner cinq minutes avant de commencer l’émission des signaux>

La Séance est levée à 16h30.

Par intérim

A. de la Baume Pluvinel

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Hamy, Maurice (1861-1936)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1927-1929
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 13 juillet 1927”, 1927-07-13, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 19 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/7032

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