Procès-verbal de la séance du 3. ventose an 13 ou 22 février 1805.

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

Procès-verbal de la 650^e assemblée du Bureau des longitudes

Le 3 ventôse an 13 (22 février 1805)

On reçoit le nouveau recueil de tables de M. Mendoza pour la Marine de 727 pages, grand in-4°, où il y a une méthode qui réduit la correction des distances à l'addition de 3 nombres qui se trouvent dans ces tables. M. Delambre en explique les fondements et les formules qui ne sont point dans le livre. M. de Laplace fait présent de son exemplaire à la Bibliothèque de l'Observatoire.

M. Arago entre en fonction de la place de secrétaire de l'Observatoire qui lui est confirmée par une lettre du ministre du 27 pluviôse, aux appointements de 1800 francs.

M. de Prony distribue son mémoire sur la comparaison du mètre avec la mesure d'Angleterre, la description du comparateur et les résultats des expériences faites sur les toises.

On propose de redemander au ministre de la Marine le cercle de 13 pouces que l'on avait prêté pour l'expédition de la Nouvelle-Hollande. M. Buache s'en est chargé.

M. Delambre rend compte d'un mémoire de M. Herschel sur les étoiles doubles qui est dans les Transactions philosophiques de 1804. Il y en a qui ont changé de distance, plusieurs qui ont changé de position, mais que l'on peut expliquer par le mouvement propre de la principale ou par le déplacement du système solaire.

M. Banks envoie la description de deux échappements pour les montres marines qui ont été présenté au Bureau des longitudes d'Angleterre.

On propose de donner à M. Boitel un logement et 300 francs par année pour les soins et les affaires dont le Bureau le chargera [rajouté par Lalande : jusqu'à ce qu'il soit placé]. Cela est accordé.

On décide que les tables astronomiques du Bureau que l'on imprime actuellement seront dédiées à l'Empereur, à qui le président demandera son agrément.