Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du 30 juin 1813

Titre Séance du 30 juin 1813
Créateur Delambre, Jean-Baptiste (1749-1822)
Contexte Registre 1804-1813 (copies)
Date 1813-06-30
Identifiant C1804_1813_502
Relation O1811_1820_136
Format 24,5 x 38,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

 

Séance du 30 juin [1813]

 

M. Legendre prend séance en présentant la lettre d'avis qu'il a reçue de S. E. le ministre de l'Intérieur.

M. de Rossel donne de nouveaux détails sur la découverte des instruments de réflexion. Il en résulte que Hooke n'a eu que quelques idées vagues. Sa note même n'est pas achevée. Newton avait eu l'idée complète. Il développe la vraie théorie ; sa lunette était trop longue pour l'usage de la navigation ; au lieu d'un secteur, il emploie une simple plaque. Il serait possible que Hadley n'eût aucune connaissance de la note laissée par Newton. Il lui reste en tout cas le mérite d'avoir rendu l'instrument usuel.

M. Bouvard présente une quittance par laquelle M. le comte Laplace reconnaît avoir reçu une somme de 2000 francs à compte des 4000 qu'il a prêtés au Bureau des longitudes pour l'achat de la lunette de Le Rebours.

M. Bouvard [barré : demande à être] est autorisé à demander au ministre une somme de 4000 francs pour les dépenses de 1813.

M. Burckhardt présente une note qui prouve que Delisle avait imaginé dès 1714 la manière d'observer les deux bords du soleil au moyen de deux oculaires d'une médiocre largeur et épaisseur, en les mettant l'un à côté de l'autre, et leurs centres autant éloignés l'un de l'autre que l'image du soleil devait occuper de largeur au foyer de la lunette qu'il voulait employer. Par ce moyen il pouvait observer chaque bord du soleil par le milieu de son oculaire particulier, etc. (Mémoires de 1755, p. 48). On attribue ordinairement cette idée à Segner dont le mémoire a été publié dans les Mémoires de 1751, antérieurement au mémoire de Delisle, mais dès 1714 il avait rendu l'oculaire mobile pour observer plus commodément le solstice.

M. Biot annonce que le manuscrit du P. Gaubil s'imprime.

M. Halma a envoyé les notes qu'il faut joindre au premier volume de la traduction de l'Almageste.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Registre 1804-1813 (copies)
Citer ce document “Séance du 30 juin 1813”, 1813-06-30, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 19 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/7795

Item Relations

This item has no relations.

FR751142302_006_019149_A.jpg
FR751142302_006_019150_A.jpg