Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance duu 6 septembre 1815

Titre Séance duu 6 septembre 1815
Créateur Delambre, Jean-Baptiste (1749-1822)
Contexte Registre 1814-1827 (copies)
Date 1815-09-06
Identifiant C1814_1827_088
Relation O1811_1820_251
Format 25,5 cm x 38,7 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

 

Séance du 6 septembre 1815

 

M. Arago parle du Traité de l'aurore boréale de Mairan[1], où l'auteur a rassemblé plusieurs milliers d'observations, desquelles il a conclu que ce phénomène n'arrive jamais plus fréquemment que vers le périhélie, c'est-à-dire vers le temps où la Terre peut être plus enfoncée dans la lumière zodiacale ; les nuits d'hiver, quand elles sont belles, sont plus favorables à l'observation [barré : mais les belles nuits sont plus fréquentes en été]. On a remarqué encore que les aurores boréales s'observent presque toujours avant minuit ; les observations de Van Swinden paraissent conduire à ces mêmes remarques. On est généralement persuadé que les aurores sont plus fréquentes en certains mois que dans les autres. Elles coïncident ordinairement avec les variations irrégulières de la boussole. On a remarqué que l'équateur magnétique n'est pas un grand cercle.

On parle ensuite des variations de la déclinaison et de l'inclinaison de l'aiguille aimantée ; de la régularité des couches de la Terre prouvée par les expériences du pendule. Cette régularité peut être moindre dans les planètes plus petites, comme dans Mars, dont l'aplatissement a été trouvé de 1/18 par M. Arago.

On commence à trouver quelques différences dans les pierres tombées du ciel. La dernière qu'on a examiné n'est point attirable à l'aimant.

On parle de la cause du froid qu'on éprouve sur les hautes montagnes.



[1] Jean-Jacques Dortous de Mairan (1678-1771), membre de l'Académie royale des sciences à partir de 1718, en fut le secrétaire perpétuel entre 1740 et 1743. Directeur du Journal des savants, il est l'auteur de dissertations sur le baromètre, la glace, et d'un Traité physique et historique de l'aurore boréale, publié en 1733, réédité en 1754.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Registre 1814-1827 (copies)
Citer ce document “Séance duu 6 septembre 1815”, 1815-09-06, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 19 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/7910

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