Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du 2 septembre 1818

Titre Séance du 2 septembre 1818
Créateur Delambre, Jean-Baptiste (1749-1822)
Contexte Registre 1814-1827 (copies)
Date 1818-09-02
Identifiant C1814_1827_242
Relation O1811_1820_410
Format 25,5 cm x 38,7 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

 

Séance du 2 septembre 1818

 

On lit une lettre de M. le baron Evain qui envoyé la seconde livraison de la carte de Souabe, avec une notice sur le mode d'exécution de l'ouvrage.

On vient d'établir un nouvel appareil à Greenwich pour la longueur  du pendule. On emploie le même couteau, la même verge, seulement on déplace la lentille de deux pieds et demi en deux pieds et demi.

M. Pond a fait un léger changement à l'appareil de Borda. Il substitue au pendule une règle fixe vers laquelle il fait marcher un plan conduit par une vis micrométrique. M. Darquier a fait la même chose.

M. Kater et M. Troughton ne s'accordent qu'à un millième de pouce près sur le rapport du mètre à la règle anglaise. C'est environ 1/40 de millimètre.

M. Young a vu dans la constellation de Cassiopée une étoile filante qui a laissé pendant une minute et demie une trace lumineuse et stationnaire. M. Legendre a vu quelque chose de semblable à peu près dans le même temps, sur les neuf heures du soir, mais il ne peut se rappeler le jour.

On parle d'une comète vue sur le soleil et d'une tache vue par un voyageur en Allemagne.

On a trouvé en Angleterre une grande différence entre le fer coulé verticalement et horizontalement.

M. Arago consulte le Bureau sur une difficulté relativement à la jonction des deux côtes. Il craint que l'Amirauté ne s'oppose à ce qu'on allume sur la côte d'Angleterre des réverbères qu'on pourrait prendre pour des fanaux et qui pourraient égarer des vaisseaux.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Registre 1814-1827 (copies)
Citer ce document “Séance du 2 septembre 1818”, 1818-09-02, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 20 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/8061

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