12 août

12 août [1807]

M. Delambre rend compte d'un essai pour déterminer les longitudes par M. Marot. Cette méthode n'est au fond que celle des angles horaires que l'auteur n'a pas perfectionnée, à beaucoup près.

Il rend aussi un compte provisoire du Traité de navigation de M. du Bourguet.

Au nom d'une commission, M. Biot lit le rapport suivant sur le dépôt des manuscrits. Le Bureau des longitudes approuve le rapport [et] en a adopte les conclusions.

M. Biot présente le tableau de ses nouvelles observations. Il s'est attaché principalement à déterminer si l'eau qui est en vapeurs dans l'atmosphère peut influer sur la route de la lumière. Il résulte de ces observations que l'effet est insensible ainsi que M. Laplace l'avait annoncé dans la Mécanique céleste.

Par d'autres observations, il a vérifié le coefficient même de la réfraction. Il l'a trouvé cet été le même sensiblement que par les observations d'hiver. Ces observations ont d'ailleurs confirmé [le] premier résultat relatif à l'effet des vapeurs. D'où il résulte que même la température n'a aucun effet sur ce coefficient.

M. Bouvard fait son rapport sur la demande faite par M. Vaudoyer à la séance du 5 août 1807. Le Bureau pense que cet objet regarde le Conseil auprès du ministre et qu'il ne peut que répéter s'il est besoin le témoignage qu'il a déjà rendu de la parfaite exécution de l'ouvrage.

[Etaient présents : Delambre, Burckhardt, Bouvard, Buache, Laplace, Bougainville, Prony, Messier, Caroché, Lagrange, Lefrançais, Biot, Fleurieu. « Arrêté à 13 », signé : Laplace]

[La copie de ce procès-verbal est suivie d'une annexe.]