Séance du 26 avril 1820

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Séance du 26 avril 1820

On lit le projet de règlement pour les observatoires de département. Les articles en sont discutés et adoptés. Il sera envoyé à S. E. le ministre de l'Intérieur avec prière de le rendre exécutoire et de le recommander aux préfets qui en assureront l'exécution.

On parle de l'adjudication à faire de la clôture de la mire. [Barré : On consultera M. Hély d'Oissel] On croit que la lettre du ministre renferme une autorisation suffisante. On arrête qu'il sera fait d'après le devis de l'architecte un cahier des charges où seront mentionnées les dimensions des murs et fondations, ainsi que la nature des matériaux. On supprimera les prix énoncés par l'architecte.

On lit un article curieux du Mercure sur les aurores boréales observées par de hautes latitudes et qu'on attribue aux volcans des régions polaires. On y fait mention du bruissement pendant la durée du phénomène. Cet article est daté de Londres en 1786.

On rappelle les circonstances les plus remarquables du brouillard de 1783 et des phénomènes observés en 1755, et en particulier d'un globe de feu qu'on a vu sortir d'une aurore boréale.

On présente de la part [barré : du traducteur] de l'éditeur M. Karczewsi une notice sur les travaux et les découvertes de Copernic écrite en polonais par M. Sniadecki. Cet écrit est accompagné d'une médaille de Copernic.

M. Burckhardt annonce qu'il vient d'être nommé un gouverneur de l'Ecole militaire. Il est à craindre qu'il ne veuille être gouverneur de l'observatoire comme de tout l'établissement. M. Burckhardt demande que le Bureau lui prescrive la manière dont il doit se conduire avec le gouverneur, en cas qu'il élève quelque prétention contraire à la loi qui a mis l'observatoire de l'Ecole militaire sous la direction du Bureau des longitudes. On pense que M. Burckhardt peut attendre les demandes du gouverneur et lui répondre qu'il ne peut rien par lui-même et que ces demandes doivent être adressées au Bureau des longitudes.