Titre | Séance du 11 juillet 1821 |
Créateur | Delambre, Jean-Baptiste (1749-1822) |
Contexte | Registre 1814-1827 (copies) |
Date | 1821-07-11 |
Identifiant | C1814_1827_392 |
Relation | O1821_1828_029 |
Format | 25,5 cm x 38,7 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.
Séance du 11 juillet 1821
M. Bouvard parle du traité d'astronomie de M. Littrow, en deux volumes, en allemand. M. Delambre en rendra un compte verbal. Il parle en même temps d'un ouvrage également écrit en allemand par un curé et qui a pour titre « Notre système solaire suivant des principes mathématiques, physiques et chimiques ». La lettre d'envoi ne donne pas une idée très avantageuse de cette production qui fourmille d'erreurs, mais dans laquelle on trouve cependant quelques idées qui pourraient mériter réflexion. M. Lenoir présente quelques idées sur les équatoriaux. M. Burckhardt insiste avec force sur la nécessité de consulter l'expérience avant d'adopter définitivement les changements qu'on imagine pour améliorer les constructions reçues. M. Arago parle à son tour et croit qu'avec une lunette conduite par un mouvement d'horlogerie, et qui pendant un certain temps suivrait exactement et sans secousse le mouvement diurne, il serait aisé d'avoir avec beaucoup plus de précision l'ascension droite d'un astre très faible de lumière. M. Laplace pense que jamais on ne pourra obtenir avec l'équatorial une précision égale à celle que donne une bonne lunette méridienne. On convient que c'est à l'expérience qu'il faut s'en rapporter. M. Burckhardt recommande les oculaires doubles dont le foyer est en-dehors et non entre les deux verres, afin de n'avoir à craindre aucune parallaxe et aucune variation dans le champ de la lunette. On lit une lettre de M. Burg sur l'éclipse annulaire observée à Klagenfurth : la longitude 47' 51,2'' à l'est ; latitude 46° 37' 37''. La somme des diamètres doit être diminuée de 6,2'' et leur différence de 1,6''. Il travaille à corriger les époques de ces longitudes, de l'anomalie et du nœud, et les coefficients des nouvelles équations. Il emploie à ces calculs 3000 observations de Greenwich. Il s'occupera aussi de reformer les mouvements moyens. Il annonce un grand accord entre toutes les observations qu'il a déjà calculées. M. Bouvard n'a pas trouvé un accord aussi satisfaisant et il croit impossible de diminuer la différence des demi-diamètres. Ces calculs sont longs et difficiles. Le ministre consent à donner des fonds pour acquisition d'instruments. On demande quel est l'instrument dont l'observation a le plus pressant besoin. On pense qu'un bon équatorial est indispensable. On pourrait donner à l'observatoire de Marseille l'équatorial de Paris. En plaçant dans la partie inférieure le cercle de déclinaison, on pourrait donner 5 pieds de longueur à la lunette. MM. Bouvard, Arago et Bréguet feront un rapport sur cette proposition. |
Type de document | Procès-verbal |
Transcripteur | Feurtet, Jean-Marie |
Collection | Registre 1814-1827 (copies) |
Citer ce document | “Séance du 11 juillet 1821”, 1821-07-11, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 20 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/8208 |
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