Séance du mercredi 12 avril 1826

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

Séance du mercredi 12 avril 1826

On lit le procès-verbal de la précédente séance : sa rédaction est adoptée.

M. Benjamin Valz de Nîmes a écrit à M. Arago, en date du 4 avril, qu'il a aperçu et observé la veille la comète de l'an dernier dont on attendait le retour. Cet astronome désirerait qu'on mît à sa disposition le sextant de six pieds de Lacaille ; le Bureau décide que si cet instrument n'a pas déjà été envoyé à Toulouse, on autorisera M. Valz à le demander à la famille de M. Duc Lachapelle.

M. Gambart envoie la suite de ses observations de la comète découverte à Marseille le 9 mars 1826 ; les dernières sont du 4 avril. M. Gambart adresse en même temps la copie d'une lettre qui lui a été écrite par le commissaire de la Marine, dans laquelle il lui demande de mettre à la disposition de l'école de navigation une pièce dépendante de l'observatoire. M. Gambart a répondu à M. le commissaire de marine qu'il devait adresser sa demande au ministre de l'Intérieur. Un membre demandera confidentiellement à M. Gambart si la salle en question peut être cédée sans inconvénient.

Dans une lettre adressée à M. Bouvard, M. Gambart annonce que l'observation de la comète du 4 avril diffère très sensiblement de la position déduite de ses premiers éléments. Il se propose d'examiner si en changeant le temps de la révolution, il n'obtiendrait pas des résultats plus favorables. M. de Laplace avait déjà fait inviter M. Gambart à entreprendre quelques recherches à cet égard.

On parle du nouveau travail de M. Dalton sur la composition de l'atmosphère. M. de Laplace rappelle à cette occasion qu'il a démontré, dans la Mécanique céleste, que des gaz différents ne parviennent à un état d'équilibre stable qu'au moment où ils sont uniformément mélangés.

M. de Prony annonce que M. Didot va reprendre l'impression des logarithmes sinus et tangentes extraits de ses grandes tables ; on parle des meilleurs moyens de s'assurer qu'il ne se glissera pas d'erreurs dans les épreuves.