Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du mercredi 26 mars 1828

Titre Séance du mercredi 26 mars 1828
Créateur inconnu
Contexte Registre 1827-1844 (copies)
Date 1828-03-26
Identifiant C1827_1844_024
Relation O1821_1828_377
Format 24,5 x 38,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

 

Séance du mercredi 26 mars 1828

 

On lit le procès-verbal de la précédente séance ; sa rédaction est adoptée.

A l'occasion d'une note présentée à l'Académie dans la dernière séance, un membre, <M. Poisson>, fait remarquer que dans l'ignorance où nous sommes sur la densité de la matière du soleil à sa surface et à différentes profondeurs, il serait impossible d'introduire les éléments dépendants de la rotation de cet astre dans la recherche du plan invariable. La détermination du plan invariable pourrait avoir, cependant, une utilité réelle : le même membre montre qu'elle fournirait les moyens d'évaluer jusqu'à un certain point la somme des masses de toutes les comètes de notre système.

On discute, à cette occasion, les divers arguments sur lesquels on s'est appuyé pour établir que le soleil est entouré d'une photosphère. M. Arago pense qu'on peut donner une explication assez simple des facules : suivant lui, elles tiennent à ce que les gaz ne rayonnent pas <la lumière> comme les corps solides ou liquides incandescents. Le rayonnement dans chaque point est alors intense sous tous les angles.

[Barré : M. Poisson demande qu'on insère dans…] Sur la proposition d'un membre, le Bureau arrête qu'on insérera dans la prochaine Connaissance des tems le calcul de tous les solstices observés jusqu'ici au cercle répétiteur de Reichenbach.

On s'occupe des moyens [barré : de nouveau] de mesurer la température de l'atmosphère, soit comme élément météorologique, soit comme devant servir à calculer la réfraction.

On examine de nouveau  la table de M. Schumacher dont il est question dans le procès-verbal de la séance précédente : dans l'intervalle de plus de 5 ans, la marche diurne de la pendule n° 3405 de Breguet n'a jamais surpassé 0,34'' d'avance ni 0,57'' de retard.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Registre 1827-1844 (copies)
Citer ce document “Séance du mercredi 26 mars 1828”, 1828-03-26, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 18 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/8549

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