Séance du 24 mars

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

Séance du 24 mars 1834

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.

A l'occasion des nouvelles expériences de M. Rudberg sur les mesures de poids, M. Arago rappelle qu'il a comparé un kilogramme pour M. Schumacher ; que postérieurement, M. Schumacher a rapporté cet étalon aux mesures directes obtenues par M. Kater ; que les résultats n'offraient que de très légères différences.

M. Biot pense que de nouvelles expériences sur la détermination des éléments du système métrique seraient nécessaires. M. Biot croit que pour les pesées, on devrait choisir une sphère, à cause de l'exactitude avec laquelle on peut mesurer les diamètres.

M. Arago remarque qu'il conviendra de rattacher ces recherches aux déterminations générales dont une commission spéciale de l'Institut est chargée. Autrement, on pourrait alarmer le public et ébranler la confiance donnée aux nouvelles mesures.

M. Biot donne quelques détails sur les formules par lesquelles les tensions de la vapeur _____ ??? depuis – 20° jusqu'à 1.

M. Poisson demande s'il ne serait pas possible de répéter sur l'Observatoire l'expérience de Wollaston consistant à observer l'influence sur la boule d'un thermomètre d'un miroir réfléchissant dirigé successivement vers différentes régions de l'espace. Ce ne serait que par la variabilité de la température de l'espace que cette température pourrait être constatée et mesurée.

M. Arago indique comme une difficulté propre à cette expérience la variation continuelle de diaphanéité de différentes régions de l'atmosphère. Les petites quantités qu'il s'agit de déterminer seraient peut-être en-dessous de l'influence qu'aurait le changement de température moyenne suivant la latitude.

M. Biot et M. Poisson parlent des moyens de mesurer directement l'attraction de la masse d'eau soulevée dans les marées. On a plusieurs fois proposé de l'apprécier à l'aide d'un niveau. M. Poisson pense que la durée des oscillations dans une balance de torsion, en un mot l'appareil de Cavendish, serait un moyen plus sensible.

Au nom de la commission nommée sur cet objet, M. Arago lit un projet de règlement pour l'Observatoire de Paris. La discussion est renvoyée à la séance suivante.