Séance du 16 avril 1834

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Séance du 16 avril 1834

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.

M. le président demande à quel point se trouvent les calculs de la Connaissance des tems de 1837. M. Bouvard rapporte que les calculateurs du Bureau déterminent jour par jour le rayon vecteur et la latitude du € qu'on ne publie néanmoins que de six en six jours dans la Connaissance des tems. M. Bouvard proposerait de supprimer les latitudes et longitudes héliocentriques des planètes comme peu utiles et d'y substituer les deux données indiquées ci-dessus. M. Largeteau rappelle qu'il avait déjà autrefois proposé d'effecteur la suppression dont il s'agit, et qu'en même temps, il avait proposé pour l'ensemble général de l'ouvrage un plan plus méthodique qui permettrait d'introduire aisément toutes les modifications qui seraient jugées utiles. M. Largeteau ajoute que les calculs de 1837 sont très avancés et qu'ils seront terminés à la fin de mai.

M. Lerebours n'ayant pas été présent à la dernière séance, on donne de nouveau lecture du rapport relatif à sa grande lunette et qui a été arrêté par le Bureau.

M. le président demande à M. Gambey s'il a terminé les dernières opérations relatives à l'établissement définitif des instruments. M. Gambey répond qu'il ne reste plus qu'à substituer des fils parfaits et définitifs à ceux qui sont établis provisoirement. Il promet que cette opération sera faite très prochainement.

M. de Prony dépose sur le Bureau une note contenant une série d'expériences qu'il a faites sur des règles de bois enduites d'huile. Il a mis ces règles pendant un mois dans des circonstances hygrométriques très différentes, dont l'influence n'y a cependant produit que des variations de longueur presque insensibles à un comparateur très exact. Ces règles étaient plates. A ce sujet, M. Biot rappelle qu'il a observé le pendule à Edimbourg et aux îles Shetland avec une horloge à pendule de Breguet dont la tige était de bois et cylindrique. Cette horloge a d'abord éprouvé à Edimbourg des variations brusques fort sensibles qui paraissaient par des variations correspondantes de l'état hygrométrique de l'atmosphère, tandis que dans l'île d'Unst où l'humidité était toujours extrême, elle a marché avec une parfaite régularité. Cette sensibilité aux variations hygrométriques due à la tension que la tige cylindrique éprouve, car des horloges à tige plate de Wagner éprouvées de même par M. Biot ont toujours marché avec une parfaite régularité sous l'influence de toutes les variations atmosphériques pendant des années entières.