Séance du 8 octobre

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Séance du 8 octobre 1834

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.

On reçoit une lettre de M. Sévelinges relativement à une théorie des marées de M. Lebœuf. Elle ne peut mériter aucune attention.

M. le ministre de l'Instruction publique transmet une lettre de M. Mac Farlam qui signale une indication inexacte dans l'Annuaire. La rivière Humber a son embouchure en Angleterre et non en Ecosse.

M. Mathieu propose de placer dans l'Annuaire le Saint-Bernard au nombre des lieux habités les plus élevés du globe.

M. Arago communique au Bureau les remarques qu'il a faites sur les différents observatoires d'Angleterre et d'Ecosse pendant son voyage scientifique. Les observations des marées se font maintenant sur plus de 80 points [barré : en Angleterre]. M. Arago propose d'engager le ministre de la Marine à faire exécuter par les soins des professeurs d'hydrographie un semblable système d'observations sur les côtes de France.

[Barré : M. Arago a voyagé sur des canaux où la vitesse des bateaux traînés par des chevaux…] M. Arago cite plusieurs faits remarquables dont il a été témoin. Sur les canaux, les chevaux éprouvent moins de fatigue en traînant les bateaux au grand galop qu'en les traînant au pas. Avec cette grande vitesse, il semble que l'intumescence, au lieu d'être à l'avant, se produise à l'arrière.

M. Perkins a montré à M. Arago une roue en fer très doux, dont la circonférence animée d'une très grande vitesse de rotation coupe sans presque s'user et sans s'échauffer une lime de l'acier le plus dur et de laquelle jaillisse des étincelles.