Titre | Séance du 14 décembre |
Créateur | inconnu |
Contexte | Registre 1827-1844 (copies) |
Date | 1836-12-14 |
Identifiant | C1827_1844_471 |
Relation | O1829_1843_416 |
Format | 24,5 x 38,5 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.
Séance du 14 décembre 1836
Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté. Le Bureau reçoit les ouvrages suivants : Mémoires de la Société astronomique, volume 9, deux exemplaires ; Journal de la Société de géographie, 6 volumes, Londres ; Nautical Magazine, numéros 57, 58 et supplément (3 cahiers). M. Airy trouve par de nouvelles observations de satellites, pour la masse de Jupiter 1 / 1048,8. Il avait obtenu par des observations précédentes 1 / 1048,9. M. Biot demande si la précision actuelle des observations actuelle de Saturne et d'Uranus permet d'arriver à une probabilité un peu forte de l'existence de planètes situées au-delà d'Uranus. M. Poisson remarque que de semblables planètes, très éloignées, ne produiraient guère dans les mouvements de Jupiter et de Saturne, que des inégalités à longue période. Celles de Jupiter et de Saturne paraissent bien s'accorder avec les masses adoptées. Quant à Uranus, son moyen mouvement pourrait bien être encore mal connu, puisqu'on n'a pas encore une révolution entière. M. Bouvard, qui s'occupe d'une nouvelle édition de ces tables, cherche dans la discussion des observations d'Uranus s'il existe quelque inégalité en-dehors de la théorie. Quant aux observations anciennes de Flamsteed, de Bradley, de Mayer, les hauteurs ne sont données qu'à l'estime. Les douze observations de Lemonnier donnent des résultats tellement incertains suivant qu'on part de telles ou telles étoiles, qu'on ne peut en faire usage. M. Biot pense que l'on pourrait tirer parti des passages de Bradley et de Flamsteed. Il ajoute que M. Baily les a discutés de nouveau. M. Bouvard a formé pour Saturne toutes les équations de condition relatives aux quatre éléments le moyen mouvement, l'époque, l'excentricité, le périhélie, et aux deux masses de Jupiter et d'Uranus. M. Bouvard regrette vivement qu'il n'y ait qu'un petit nombre de positions observées par Maskelyne et un nombre plus petit encore d'observations d'étoiles qui permettraient de déterminer l'erreur de collimation du quart de cercle. Les observations de Milan ne peuvent servir. M. Biot donne quelques détails sur cet observatoire. La lunette méridienne n'a pas de mire, et le bâtiment est sujet à de perpétuelles oscillations suivant les variations de température. Les publications de Bessel et de Struve contiennent très peu d'observations de planètes. M. Bouvard se sert principalement des observations de Paris depuis 1800. M. Biot parle du parallèle de Fiume. Plusieurs observations de la partie italienne sont défectueuses. Trois stations suffiraient entre le mont Cenis et Fiume. M. Biot se propose d'examiner si la comète de Halley et les autres comètes périodiques éprouvent quelque perturbation sensible lorsqu'elles traversent ce qu'il appelle la nébuleuse solaire. Il ne faut pas confondre cette désignation avec celle que l'on applique au système solaire entier. |
Type de document | Procès-verbal |
Transcripteur | Feurtet, Jean-Marie |
Collection | Registre 1827-1844 (copies) |
Citer ce document | “Séance du 14 décembre”, 1836-12-14, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 29 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/8988 |
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