Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du 22 février

Titre Séance du 22 février
Créateur inconnu
Contexte Registre 1827-1844 (copies)
Date 1837-02-22
Identifiant C1827_1844_480
Relation O1829_1843_426
Format 24,5 x 38,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

 

Séance du mercredi 22 février 1837

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.

Il n'y a point eu de séance mercredi 15 février, presque tous les membres se trouvant soit au Château, soit à l'enterrement de M. Molard.

M. l'amiral Roussin communique la lettre qu'il a reçue de M. l'aide de camp de service auprès de S. M. au sujet du malentendu qui a eu lieu relativement à la présentation de l'Annuaire.

On donne lecture d'une lettre du ministre de l'Instruction publique, qui transmet des observations faites à Tiflis par un officier russe, M. Von Owen. Cet officier est chargé par le gouvernement russe d'y diriger un observatoire. On remerciera de cette communication.

Le Bureau reçoit le numéro 7 du Bulletin de la Société de géographie.

M. Arago fait part d'une communication du capitaine Beechey qui, pour discuter ses observations, lui a demandé les observations correspondantes faites à Paris. M. Arago s'est empressé de satisfaire à cette demande.

M. Arago, à l'occasion d'une lettre qu'il a reçue de Londres, au sujet d'un mémoire récent de M. Mossotti, discute quelques-uns des systèmes du monde présentés à différentes époques, entre autres celui de Lesage et de Prévost.

M. Poisson pense qu'il faut abandonner l'idée d'impénétrabilité comme définissant la matière ; qu'on ne peut s'en faire une idée que par des forces agissant à distance.

M. Arago et M. Biot pensent que l'on peut concevoir l'existence de la matière indépendante de l'attraction.

M. Poisson applique ces idées à l'action des étoiles les unes sur les autres. M. Biot, en regardant cette action comme très probable, répond qu'elle n'est cependant pas prouvée a priori, et que l'existence même des étoiles en est indépendante.

M. Arago ajoute que l'extension de la loi de la gravité à l'action mutuelle des étoiles doubles a été confirmé par le fait, sans qu'auparavant on pût l'admettre comme positive. Il y a d'ailleurs intérêt à discuter ces questions, puisque la loi d'attraction telle qu'elle est ne repose que sur des observations approchées, comme toutes celles que nous pouvons faire.

M. Poisson rappelle que le problème du choc des corps serait indéterminé, si l'on n'admettait pas la compression et l'action à distance.

Le Bureau arrête [barré : M. Poisson y consentant] que le mémoire de M. de Pontécoulant sera imprimé le premier dans la nouvelle Connaissance des tems.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Registre 1827-1844 (copies)
Citer ce document “Séance du 22 février”, 1837-02-22, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 20 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/8996

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