Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du 30 décembre 1840

Titre Séance du 30 décembre 1840
Créateur inconnu
Contexte Registre 1827-1844 (copies)
Date 1840-12-30
Identifiant C1827_1844_670
Relation O1829_1843_625
Format 24,5 x 38,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

 

Séance du 30 décembre 1840

 

On lit le procès-verbal de la précédente séance : il est adopté.

Le ministre de l'Instruction publique, à l'occasion de la nouvelle année, annonce qu'il recevra le président et les membres du Bureau des longitudes le vendredi 1er janvier à deux heures et demie.

M. Biot explique comment il arrive que les microscopes du cercle mural, réglés dans le mois d'août dernier, n'offrent plus de parallaxe sensible à la température actuelle. M. Biot attribue cet effet à la minceur du pinceau émergent et au peu d'amplitude possible dans les oscillations de l'œil. L'effet de cette minceur est de telle nature dans les lunettes astronomiques qu'en réduisant considérablement le diamètre de l'objectif à l'aide d'une plaque métallique trouée, on finit par avoir un instrument à travers lequel l'observateur aperçoit le disque des planètes assez tranché dans une multitude de positions de l'oculaire. En interrogeant ses souvenirs, M. Arago croit se rappeler qu'en se servant d'une lunette de 2 mètres de long et d'un objectif réduit à 5 ou 6 millimètres d'ouverture, il avait la faculté d'enfoncer ou de retirer l'oculaire d'un décimètre entier sans cesser de voir le contour de Vénus avec une netteté suffisante pour pouvoir le mesurer à l'aide du micromètre prismatique.

On parle de l'agrandissement des images des étoiles qui résulte de l'emploi d'un objectif réduit par un diaphragme. Cet agrandissement ne s'observe point quand on examine une planète. On ne voit pas non plus autour du disque de ces astres la série d'anneaux lumineux et obscurs qui entoure le noyau rond et lumineux d'une étoile. Cela doit dépendre, suivant M. Arago, de ce que les anneaux obscurs provenant de divers points du contour du disque, sont remplis par les anneaux lumineux correspondant à des points intérieurs et réciproquement. D'après cette explication, on rendrait compte, par la superposition des anneaux de l'auréole blanchâtre dont les images focales des planètes paraissent toujours entourées, sans avoir besoin de recourir soit à un défaut de poli des objectifs, soit à une légère teinte opaline dans la matière dont ces lentilles sont formées.

Il résulte de l'examen auquel plusieurs personnes se sont livrées au sujet du microscope simple Stanhope récemment importé d'Angleterre, que cette lentille n'a qu'un seul avantage sur celles de Brewster, de Wollaston : celui de ne pas exiger l'immobilité relative de la lentille et de l'objet observé.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Registre 1827-1844 (copies)
Citer ce document “Séance du 30 décembre 1840”, 1840-12-30, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 29 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/9183

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