Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du mercredi 12 février 1845

Titre Séance du mercredi 12 février 1845
Créateur inconnu
Contexte Registre 1845-1859 (copies)
Date 1845-02-12
Identifiant C1845_1859_008
Relation O1844_1853_073
Format 25,7 x 38,6 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

 

Séance du mercredi 12 février 1845

On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté.

Le Bureau reçoit : le numéro de janvier 1845 de la Bibliothèque universelle, et le numéro de décembre 1844 du Bulletin de la Société de géographie.

Mme veuve Cauchoix écrit que son mari, artiste adjoint du Bureau des longitudes, est décédé à Deuil, près de Montmorency, le jeudi 6 février 1845.

M. le ministre de l'Instruction publique écrit à M. l'amiral Roussin que sur la demande du Bureau, M. le Baillif le Mesnager vient d'être nommé membre de la Légion d'Honneur. Un membre, tout en applaudissant à la distinction que M. le Mesnager a reçue, exprime son regret que M. Breguet, attaché du Bureau en qualité d'artiste adjoint, n'ait pas encore la décoration.

Tous les membres présents, et en particulier M. l'amiral président, se montrent très disposés à saisir la première occasion favorable qui pourra se présenter de réparer ce qui doit être attribué à un simple oubli.

M. Biot parle de la formule donné par Delambre pour calculer la position de l'arc de méridien comprise entre les parallèles de deux stations séparées l'une de l'autre par un arc A, dirigé suivant l'azimuthe [sic].

M. Liouville rend compte d'une belle Théorie de l'électricité et du magnétisme publiée par un M. Green. Le mérite de cette théorie paraît n'avoir pas été reconnu du vivant de l'auteur.

M. Liouville communique la note ci-jointe sur les équations différentielles linéaires.

En démontrant pour la première fois dans les Mélanges de Turin le beau théorème d'après lequel l'intégrale d'une équation linéaire ayant un second membre quelconque se déduit immédiatement de l'intégrale relative au cas le plus simple où ce second membre est nul, Lagrange a établi une relation singulière entre deux équations qu'on peut appeler à bon droit conjuguées et qui sont telles que l'intégrale de l'une fournit immédiatement l'intégrale de l'autre. Ces équations sont (P, Q, …S étant des fonctions quelconques de x,

[formules mathématiques]

Mais il est peut-être bon d'ajouter que dans certains cas particuliers, on rencontre entre deux équations linéaires une relation du même genre, sans que pour cela les deux équations dont il s'agit semblent se réduire, facilement du moins, à celles de Lagrange. En voici deux exemples. (fonction quelconque de x ; ab constantes)

[formules mathématiques]

M. Charles Chevalier demande à être mis sur les rangs pour la place que la mort de M. Cauchoix a laissée vacante. La lettre de M. Chevalier et les pièces seront remises à la commission qui ultérieurement aura à présenter des candidats.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Registre 1845-1859 (copies)
Citer ce document “Séance du mercredi 12 février 1845”, 1845-02-12, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 28 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/9393

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