Titre | Séance du mercredi 9 juin 1847 |
Créateur | inconnu |
Contexte | Registre 1845-1859 (copies) |
Date | 1847-06-09 |
Identifiant | C1845_1859_128 |
Relation | O1844_1853_203 |
Format | 25,7 x 38,6 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.
Séance du mercredi 9 juin 1847
Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté. Un membre parle des observations de la nouvelle planète qui ont été faites à l'équatorial de Gambey. Il est actuellement possible de l'observer quelque temps avant le crépuscule, elle est en quadrature du matin. Tous les éléments basés sur les observations de 1846 et du commencement de 1847 sont en maintenant en erreur de une minute ; une différence aussi notable après un intervalle de temps si court prouve que les vrais éléments de cette planète ne sont pas encore connus. On a observé pour la dernière fois le 7 juin la nouvelle comète découverte à Parme par M. Colla. La distance à la terre était environ de 2,5 : c'est une des trois ou quatre comètes qui sont restées visibles à une aussi grande distance. M. Biot entretient le Bureau des perturbations qu'éprouverait une comète qui s'approcherait d'une planète située aux confins de notre système. La lenteur du mouvement des deux astres rendrait les perturbations très grandes et peut-être empêcherait-elle le retour de la comète. La comète de Halley, vers son aphélie, peut être dans ce cas relativement à la nouvelle planète. M. Biot parle en outre d'une difficulté qu'on rencontrerait dans le calcul des perturbations d'une comète qui aurait perdu une certaine quantité de sa masse. Il avait signalé cette difficulté depuis longtemps. Il est question de l'intensité et de la vitesse comparatives du son au sommet et à la base de hautes montagnes, ainsi que de la constitution physique de l'atmosphère des lieux élevés ; d'après des expériences récentes, il n'y aurait pas une différence sensible dans l'intensité du son au sommet et à la base du mont Blanc. [Barré : M. Mauvais a fait la même remarque dans son ascension au Canigou.] On parle ensuite de la hauteur à laquelle peuvent parvenir les nuages orageux. La séance est levée à 4 h. ¼. |
Type de document | Procès-verbal |
Transcripteur | Feurtet, Jean-Marie |
Collection | Registre 1845-1859 (copies) |
Citer ce document | “Séance du mercredi 9 juin 1847”, 1847-06-09, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 23 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/9511 |
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