Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du mercredi 5 avril 1848

Titre Séance du mercredi 5 avril 1848
Créateur inconnu
Contexte Registre 1845-1859 (copies)
Date 1848-04-05
Identifiant C1845_1859_172
Relation O1844_1853_253
Format 25,7 x 38,6 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

 

Séance du mercredi 5 avril 1848

On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté.

M. Biot fait observer que dans un ouvrage de M. Baily intitulé Astronomical Tables et dans plusieurs autres recueils de ce genre, on trouve énoncé que sur 70 éclipses qui arrivent dans une période de 18 ans, il y en a 41 de soleil et 29 de lune. Les observations sur lesquelles on s'est fondé pour établir ces nombres sont de Halley, mais on n'a pas remarqué que dans l'ouvrage même de cet astronome où sont citées ces éclipses, on trouve la note que dans le tableau qu'il a donné des éclipses de soleil, il en a retranché cinq à cause de défaut d'espace, et il en donne les dates. Ce n'était donc pas 41 éclipses de soleil et 29 de lune qui avaient eu lieu, mais bien 46 de soleil et 29 de lune.

M. Biot ajoute qu'en prenant les formules qui expriment les distances apparentes du soleil et de la lune pour les éclipses de soleil, et de la lune et du cône d'ombre projeté par la terre pour les éclipses de lune, on arrive à des nombres semblables.

M. Babinet entretient le Bureau de remarques qu'il a faites relativement aux corps qui approchent le plus de la forme ronde, c'est-à-dire dont les molécules sont distribuées le plus [barré : symétriquement] uniformément autour d'un centre. La sphère est le corps le plus parfait sous ce point de vue.

Le tétraèdre, le cube et les autres polyèdres réguliers s'en approchent d'autant plus que le nombre de faces augmente. M. Babinet a remarqué en comparant le cube à la sphère que si on prend pour deux de ces corps de même volume la somme des quarrés [sic] des distances de chaque molécule au centre de gravité, cette somme qui, pour l'un comme pour l'autre, est un minimum, sera plus grande par la sphère que par le cube. Mais si on prend la somme des carrés de toutes les distances mutuelles de deux molécules quelconques, soit de la sphère soit du cube, on trouvera que pour la sphère cette somme est plus petite que pour le cube. En sorte que l'on pourrait établir comme principe que les corps sont d'autant plus approchant de la figure ronde que la somme des carrés de toutes les distances de leurs molécules prises deux à deux est plus petite.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Registre 1845-1859 (copies)
Citer ce document “Séance du mercredi 5 avril 1848”, 1848-04-05, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 29 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/9554

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