Titre | Séance du mercredi 20 juin 1849 |
Créateur | inconnu |
Contexte | Registre 1845-1859 (copies) |
Date | 1849-06-20 |
Identifiant | C1845_1859_234 |
Relation | O1844_1853_309 |
Format | 25,7 x 38,6 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.
Séance du mercredi 20 juin 1849
On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté. M. Arago entretient le Bureau d'expériences qui ont été faites récemment avec un appareil de son invention, dans le but d'étudier la réfraction du brouillard [barré : par les phénomènes d'interférence]. Il a trouvé que la réfraction de <l'air chargé d'un brouillard épais est> plus forte que celle de l'air sec, mais en diffère cependant extrêmement peu ; de sorte que les rayons lumineux peuvent traverser un nuage prismatique sans éprouver une variation sensible dans leur réfraction. Ce procédé est assez exact pour permettre d'apprécier le changement apporté dans la réfraction d'une masse d'air par la présence de quelques petits morceaux de camphre. M. Arago indique en outre quelques expériences nouvelles qu'il compte faire avec le même appareil. Il se propose d'étudier la réfraction de l'air électrisé <et de l'air à diverses températures> [barré : la loi de changement de densité de la vapeur de mercure, ainsi que celle des changements de réfraction que l'eau éprouve lorsqu'elle arrive à des températures voisines de 4°, et même au-dessous de zéro]. M. Poisson admettait comme conséquence de sa théorie capillaire que l'air était plus comprimé à la surface des corps qu'à une certaine distance. Avec l'appareil de M. Arago, il sera possible de s'assurer si cette compression a réellement lieu. M. Arago annonce encore au Bureau qu'il est parvenu, à l'aide d'un instrument qu'il a fait construire, à déterminer l'angle sous lequel une plaque de verre à faces parallèles réfléchit autant de lumière qu'elle en transmet. Lambert avait trouvé 14° ½ pour la valeur de cet angle ; M. Arago, par des mesures précises, a trouvé 11° environ. M. Babinet lit un passage d'une lettre de M. le capitaine Rozet d'où il résulte que, conformément à ce qu'il avait annoncé dans sa théorie de la pluie, une masse d'air se refroidit en montant le long d'une montagne. M. Rozet a trouvé sur le pic de Bugarach un abaissement de 3° pour 200 mètres d'élévation. M. Arago parle d'une certaine espèce de nébuleuses que Lord Ross avait étudiée avec ses grands télescopes et qu'il désigne sous le nom de nébuleuses en spirale. Sur la demande de M. le trésorier, M. le président nomme une commission composée de MM. Liouville et Largeteau pour examiner les comptes de 1848. La séance est levée à 4 h. ½. |
Type de document | Procès-verbal |
Transcripteur | Feurtet, Jean-Marie |
Collection | Registre 1845-1859 (copies) |
Citer ce document | “Séance du mercredi 20 juin 1849”, 1849-06-20, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 25 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/9615 |
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