Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du mercredi 17 avril 1850

Titre Séance du mercredi 17 avril 1850
Créateur inconnu
Contexte Registre 1845-1859 (copies)
Date 1850-04-17
Identifiant C1845_1859_277
Relation O1844_1853_357
Format 25,7 x 38,6 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

 

Séance du mercredi 17 avril 1850

 

On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté.

Le Bureau reçoit le numéro 710 des Nouvelles astronomiques.

Il est donné lecture d'une note envoyée par le ministre de l'Instruction publique. Cette note est relative à la mesure du méridien qui s'étend d'Ismaïl à Tornea et au projet du gouvernement norwégien de prolonger cette mesure jusqu'au cap Nord.

M. Arago entretient le Bureau des recherches entreprises par M. Fizeau pour déterminer la vitesse de l'électricité : d'après ces expériences, la vitesse de l'électricité dans un fil de fer est à peu près moitié de la vitesse à travers un fil de cuivre, et la vitesse dans un fil de cuivre est moitié de celle de la lumière. Ces expériences ne s'accordent pas avec celle de M. Wheatstone. Ce désaccord, d'après le physicien anglais, pourrait être attribué à une différence qui existe entre l'électricité se manifestant par une étincelle et celle dont la production n'est pas accompagnée d'étincelles. C'est par cette dernière électricité que M. Fizeau a opéré.

M. Fuss, petit-fils d'Euler, a écrit à M. Arago, à l'occasion d'un passage de sa biographie de Condorcet où il rapporte une appréciation sévère de d'Alembert relative aux Lettres d'Euler à une princesse d'Allemagne, qu'il ne croit pas que cette appréciation puisse être attribuée à d'Alembert.

M. Arago communique au Bureau plusieurs extraits de la correspondance inédite de Lagrange et d'Alembert, dans lesquels on trouve des observations critiques sur quelques ouvrages d'Euler, et entre autres sur les Lettres à une princesse d'Allemagne. Ces observations sont conformes à l'opinion de d'Alembert rapportée dans la biographie de Condorcet.

M. Arago a trouvé dans cette correspondance un cas de foudre dont Lagrange a failli être victime, la foudre paraissant sortir d'une pièce en fer fixée au plafond de la chambre, sous la forme d'une flamme ondoyante. Cette forme particulière de la foudre a été observée en plusieurs circonstances.

Il est question de la rareté des orages en pleine mer et de la précaution prise depuis peu de temps en Angleterre d'entourer de feuilles de cuivre les mâts des navires pour les préserver de la foudre.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Registre 1845-1859 (copies)
Citer ce document “Séance du mercredi 17 avril 1850”, 1850-04-17, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 20 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/9657

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