Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du 7 mai 1851

Titre Séance du 7 mai 1851
Créateur inconnu
Contexte Registre 1845-1859 (copies)
Date 1851-05-07
Identifiant C1845_1859_332
Relation O1844_1853_414
Format 25,7 x 38,6 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

 

Séance du mercredi 7 mai 1851

 

On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté.

Il est donné lecture d'une lettre par laquelle M. le vice-amiral Baudin annonce au Bureau qu'une indisposition l'empêche de se rendre aujourd'hui à la séance.

M. Largeteau présente au nom de M. Peytier un tableau des positions géographiques d'un certain nombre de lieux de la France. Ce tableau est extrait de la triangulation exécutée en 1850.

M. Laugier fait au nom de M. Mauvais et au sien un rapport sur l'établissement des collimateurs dans plusieurs observatoires étrangers.

Observatoire de Poulkova [Poulkovo]. Les collimateurs consistent en deux objectifs non achromatiques de quatre pouces d'ouverture et d'une distance focale de 550 pieds (objectif septentrional : distance focale 6370,72 pouces ; objectif méridional : distance focale 6987,17 pouces) qui sont placés sur des piliers au nord et au sud, à douze pieds de la lunette méridienne.

Au foyer de chaque pied, il y a une plaque métallique percée d'un trou large de 1/16 pouce. Vu par la lunette méridienne, ce trou offre un image planétaire de 2'' de diamètre en arc. Cette mire est abritée par une maisonnette. Un miroir envoie, le jour la lumière du ciel sur le trou, une lampe l'éclaire par-derrière pour les observations la nuit.

A Greenwich, on se sert comme collimateur de l'ancienne lunette de l'observatoire de Sainte-Hélène qu'on place au moment de l'observation sur un pilier situé près de l'ouverture nord de la trouée méridienne. Le réticule de la lunette méridienne porte un micromètre qui permet de mesurer la déviation de la ligne optique.

A Koenigsberg, M. Bessel employait une mire éloignée qui consistait en une table de bois peint, avec des divisions tracées à égales distances.

A Abo, Argelander avait adopté le même système. Les distances de ses mires étaient pour celle du nord 3359,8 mètres, et pour celle du sud 2595.

A l'observatoire de Radcliffe, on fait usage de deux lentilles situées au nord et au sud. Elles ont la première 300 pieds de distance focale, la seconde 180 pieds. On se sert en outre des étoiles observées par retournement pour déterminer l'erreur d'axe optique.

A Cambridge (Angleterre), on emploie soit un mire placée à 2 ½ milles, soit une petite lunette méridienne suivant les circonstances.

M. Biot expose avec détails la manière dont Kepler a découvert la loi des aires, et en particulier l'équation nt = u – e sin u.

M. Babinet entretient le Bureau d'un procédé imaginé par M. Airy, au moyen duquel on peut se procurer un mètre parfaitement invariable, quelles que soient les variations de température.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Registre 1845-1859 (copies)
Citer ce document “Séance du 7 mai 1851”, 1851-05-07, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 19 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/9711

Item Relations

This item has no relations.

FR751142302_006_020074_A.jpg
FR751142302_006_020075_A.jpg