Séance du mercredi 2 juillet 1851

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

Séance du mercredi 2 juillet 1851.

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.

M. l'amiral Baudin écrit à M. le secrétaire du Bureau pour le prévenir qu'un voyage obligé l'empêchera d'assister à cette séance.

Le Bureau reçoit les numéros 761 et 762 du journal astronomique d'Altona, et le recueil des observations astronomiques faites à l'observatoire de Radcliffe à Oxford pendant l'année 1849 et publiés par M. Johnson.

M. Mauvais donne lecture de la note suivante qui lui a été remise par M. Mathieu pour être communiquée au Bureau. « Les traitements non perçus ne peuvent plus, comme par le passé, être appliqués aux dépenses du matériel ; la somme nécessaire au voyage devra donc être prise sur les fonds alloués au budget pour l'article entretien et achat des instruments. Le crédit de cet article se trouvera ainsi diminué d'autant, c'est seulement au retour, quand on connaîtra la dépense totale, qu'un mémoire de dépense sera présenté, et que le ministre pourra ordonnancer le payement qui sera alors un véritable remboursement des sommes avancées. »

M. Mathieu a remis en même temps 1500 francs à M. Mauvais qui lui en a donné une reconnaissance.

M. Babinet présente, au nom de M. Soleil fils, une lunette destinée à servir de polariscope. L'artiste a placé la plaque de cristal de roche dans l'intérieur de la lunette au lieu de la mettre devant l'objectif, il peut ainsi l'appliquer à des lunettes de plus grandes dimensions.

Le dernier rapport de M. Airy à la commission des visiteurs de la Société royale est mis sous les yeux du Bureau. On s'occupe des différentes questions qui y sont traitées et en particulier de l'idée suggérée par l'artiste Simms pour rendre possible l'application des collimateurs à la lunette méridienne sans être obligé de les déranger ; ce moyen consisterait à placer la lunette méridienne dans la position verticale. Le cube sur lequel les axes sont ajustés aurait été percé dans cette direction d'un trou à travers lequel les collimateurs pourraient être rectifiés l'un sur l'autre ; puis la lunette méridienne pourrait être pointée successivement sur chacun d'eux, sans que l'on soit obligé de les incliner.