Séance du mercredi 5 novembre 1851

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

Séance du 5 novembre 1851

On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté.

Le Bureau reçoit : 1° des cartes hydrographiques des côtes orientales des Etats-Unis, dressées sous la direction de M. Bache ; 2° le recueil des observations astronomiques faites à l'observatoire de Washington pendant l'année 1846 ; 3° le volume IV partie III des Mémoires de l'académie américaine des arts et sciences ; 4° les tableaux de population, de culture, de commerce et de navigation formant, pour l'année 1847, la suite des tableaux insérés dans les notions statistiques sur les colonies françaises.

M. Arago rend compte d'une visite qui lui a été faite par M. l'administrateur des télégraphes, au sujet de la communication projetée entre l'Observatoire et les lignes télégraphiques électriques. L'administrateur paraît tenir beaucoup à la présence d'un de ses agents au moment de la transmission des signaux qui doivent donner l'heure de Paris dans les ports ; mais ces signaux pourront être faits par les astronomes eux-mêmes. On parle ensuite de l'installation dans une des salles de l'Observatoire des appareils télégraphiques. M. Breguet entretient le Bureau d'un moyen d'un moyen qu'il a imaginé pour rendre la transmission plus facile.

Il est donné lecture d'une lettre de M. Airy à M. Laugier. Elle est relative à la communication électrique qui sera établie entre l'observatoire de Greenwich et les lignes télégraphiques qui l'avoisinent.

M. Arago parle d'un cercle méridien portatif construit par M. Brunner et qu'on peut employer avec avantage pour déterminer les positions géographiques.

M. Arago annonce que M. Niepce a découvert un procédé à l'aide duquel il est parvenu à reproduire photographiquement toutes les couleurs. Mais il n'a pas trouvé encore le moyen de les fixer.

M. Lerebours donne quelques détails relativement à des dessins photographiques obtenus sur une couche de gélatine : [ils] permettent de tirer des milliers d'épreuves, qui ont toutes la finesse des épreuves daguerriennes.